Par Douby Jean
Pendant que le championnat national n’arrive pas encore à reprendre ses droits, à Jacmel et au Cap-Haïtien, le sport a repris des couleurs à travers la Coupe Saint Jacques et Saint Philippe et la Coupe Enock Lucien. Que doit en déduire ?
L’insécurité a établi son quartier général dans plusieurs départements du pays depuis plusieurs années. Ce qui paralyse en quelque sorte certaines activités. Parmi les secteurs les plus touchés, le sport se trouve sur la liste. En guise de preuve, nos équipes nationales acceuillent leurs protagonistes en république voisine et de même pour nos clubs. Cette situation a aussi des repercussions sur le championnat national qui a connu un coup d’arrêt depuis.
Certains responsables dans la cité Christophienne et celle d’Alcibiade Pommayrac ont décidé de contourner la plaie. Ainsi, ils ont lancé une compétition avec des clubs de première, deuxième et troisième division pour redonner vie au football en Haïti. Une initiative profitable à certains joueurs qui étaient au chômage et les amoureux du ballon rond sont de nouveau bercés par l’envie d’aller supporter leur club de coeur au Parc Pinchinat (Jacmel) et au Parc Saint Victor (Cap).
Peut être que le comité de normalisation de la Fédération Haïtienne de Football peut tirer certaines leçons de ces compétitions pour essayer de trouver une formule parfaite pour redémarrer avec les compétitions nationales. Ce qui ferait le bonheur de plus d’un. D’ailleurs, le passage du Violette AC dans la Ligue des Champions de CONCACAF est un signe clair que beaucoup d’efforts doivent être et peuvent être cossentis.
Outre la population jacmélienne et capoise, d’autres ultra-supporters du football national aimeraient se rendre dans les parcs dans leur ville pour assister à des matchs.