Après la défaite d’entrée face à l’Angleterre, les Grenadières doivent se refaire contre la Chine ce vendredi, dans le cadre de la 2e journée du groupe D de la Coupe du monde féminine. Sachant que rien n’est gagné d’avance.
Battue sur le strict minimum par les Lionesses samedi dernier, la sélection haïtienne féminine a un impératif pour le prochain match du groupe. La Chine qui a également été prise au piège (défaite 0-1 contre le Danemark) lors de son entrée en lice, s’apparente à un adversaire pouvant rendre la tâche compliquée pour les filles de Nicolas Délépine. Heureusement, cette rencontre contre les championnes d’Asie arrive à point nommé pour étalonner les forces des deux équipes.
Malgré la défaite pour entamer la compétition, le Onze national a montré de belles choses. Capable de faire douter les championnes d’Europe n’est pas permis à tout le monde, quand on sait que cette machine a écrasé presque tout sur son passage ces deux dernières années. C’est ce qui fait qu’on reste sereins, nous les observateurs, et on a raison de l’être. L’une des qualités des Haïtiennes est la force mentale, comme l’a si bien mentionné Délépine avant la compétition.
Pour ce rendez-vous vital face à l’équipe chinoise, il ne faut pas se faire de souci. Tout le monde doit se serrer les coudes. Une défaite mettra les Grenadières en grande difficulté dans leur quête du billet menant au second tour, vu le scénario actuel de la poule. On a l’avantage d’avoir des joueuses qui peuvent desserrer l’étau à tout moment. Les atouts sont de notre côté. Aujourd’hui, la planète foot parle de Melchie Dumornay et la décrit comme la future lauréate du Ballon d’Or féminin. Tout est bien en place pour la nouvelle recrue de l’Olympique Lyonnais. Il n’y a que le côté inexorable du succès qui doit arriver maintenant.
On espère que la mécanique soit organisée et huilée face à une République de Chine avec une belle expérience à la Coupe du monde féminine. On se souviendra longtemps de sa finale perdue en 1999, quand elle a été battue par la Team USA. L’arrivée de la sélectionneuse Shui Qingxia a propulsé les Roses d’Acier dans une autre galaxie, remportant la Coupe d’Asie en 2022 pour la 9e fois de l’histoire, soit 16 ans après le dernier sacre.