Les Grenadières terminent l’année par une défaite au finish (2-1) jeudi soir en terre costaricienne, aux qualifications de la Gold Cup. Un résultat contrasté au vu de ce qu’elles ont réalisé en 2023, et cela pourrait avoir des conséquences négatives pour les échéances à venir.
Pour nos joueuses, 2023 aura été une année extraordinaire avec la qualification face au Chili pour la Coupe du monde et cette participation historique qui a fait vibrer tout le pays. Une première mais une suite logique (2018 en U20) pour les filles d’une génération aux succès sans précédent. Même en club, certaines se sont améliorées au point de se poser l’étiquette de star au plus haut niveau. D’où l’on associe le terme de “petite puissance du foot féminin” à la sélection d’Haïti.
Néanmoins, cette année de folie termine avec une pointe d’amertume. Engagées aux éliminatoires de la Gold Cup féminine 2024, les protégées de Frédéric Gonçalves ont baissé pavillon à San José jeudi soir (2-1). Alors qu’elles jouissent du statut de leader du groupe, Nérilia Mondésir et ses partenaires se compliquent la tâche, pourtant un nul aurait suffi. Tout s’est emballé aux temps additionnels prolongés par l’arbitre jamaïcaine Odette Hamilton, ce qui a permis aux Ticas d’empocher les trois points. Malgré tout, les Haïtiennes conservent la première place du groupe avec 9 points avec une différence (+24).
Les Ticas avec 6 unités, affronteront St-Kitts lundi prochain et visent un succès par plus de 13 buts d’écart pour arracher la qualification pour la Coupe d’or. Un drôle de scénario, au vu de l’insouciance et la faiblesse leur l’adversaire. Cela s’apparente cependant à un véritable gâchis pour les Grenadières si elles ne remportent la poule. Le cas échéant, en cas de deuxième place, elles joueront le tour préliminaire le 17 février prochain face à un premier de Ligue B.