Par Gary Eliézer
Le hat-trick de Duckens Nazon en sélection face au Costa Rica n’a pas plus aux fans costariciens qui réclament désormais la tête de leur entraineur, le Mexicain, Miguel Herrera. Depuis cette nuit de 9 septembre, on scande sans cesse « dehors Piojo » son surnom, pour exiger son départ a la tête de la formation Bleu, Blanche et Rouge, mal embarquée dans cette dernière phase des qualifications du Mondial 2026 avec deux nuls.
Depuis mardi dernier, tout le monde connait le surnom de Miguel Herrera car Piojo est devenu très populaire dans toute la Caraïbes avec un public costaricien qui exige la démission du technicien de 57 ans qui a pourtant des beaux chiffres avec le Costa Rica (5 victoires, 2 nuls, 1 défaites). Arrivé en janvier dernier, l’ancien international du Mexique (14 sélections) est aujourd’hui sous pression. Il est menacé dans ses fonctions et pourrait ne pas voir la trêve FIFA du mois d’octobre.
Des rumeurs concernant l’avenir de l’entraîneur ont secoué la scène footballistique locale même si l’intéressé, interrogé en conférence de presse sur une éventuelle démission, n’a pas hésité à répondre franchement : « Ce serait la chose la plus lâche pour moi de quitter mon poste, si la direction prend une décision, c’est une autre affaire ». Pendant ce-temps, la Fedefútbol est dans l’embarras.
C’est dans cette atmosphère tendue que le chef du banc tricolore a quitté le Costa Rica depuis le début du weekend pour se rendre dans son pays natal pour quelques jours, sans toutefois fournir de détails mais son retour est prévu pour le weekend prochain selon la Fédération du Costa Rica. Un départ qui a surpris plus d’un et a alimenté les rumeurs d’un possible départ définitif, selon la presse costaricienne car elle avance, seulement deux membres du comité se battent pour garder l’entraîneur.