Par Gary Eliézer
Haïti joue sa survie mondiale sur 90 minutes brûlantes le mardi 18 novembre prochain qui devra symboliser une nouvelle bataille de Vertières. Haïti a besoin d’une victoire mais un succès ne suffira peut-être pas : les Grenadiers devront frapper fort contre le Nicaragua et surveiller le Honduras, avec l’espoir de renverser la différence de buts dans un final sous haute tension. Le rêve de Coupe du monde est encore là, à portée, mais il faudra l’arracher à Willemstad à Curaçao.
La première chose, Si Haïti ne gagne pas (match nul ou défaite), elle ne peut en aucun cas terminer première, ce sera donc l’élimination pour les Grenadiers mais on ne veut pas imaginer ce cas de figure qui pourrait être un autre tremblement de terre après celui de 12 janvier 2010. Le plus important, ils doivent battre le Nicaragua pour monter à 11 points, dans ce cas, tout devient simple.
Haïti sera qualifié si : le Honduras qui va affronter le Costa Rica, ne gagne pas (match nul ou défaite) mais même en cas de succès de la H, Haïti peut toujours valider son billet car tout va se jouer sur la différence de buts et si les deux équipes finissent à 11 points, Haïti doit passer devant les Centraméricains.
Les Grenadiers se qualifient si :
– S’ils battent le Nicaragua par au moins 3 buts de plus que l’écart de victoire du Honduras, par exemples: Si le Honduras gagne 1–0, Haïti doit gagner au minimum 4-0. Si le Honduras gagne 2–0, Haïti doit gagner au minimum 5–0. L’idée générale c’est que les Bleu et Rouge doivent inverser un retard de 3 buts de différence. Ils sortent vainqueurs du duel face au Nicaragua et ils gagnent par plus de buts que le Honduras (si il gagne aussi).
Le rendez-vous est donc pris au stade Ergilio Hato mardi soir à compter de 8 heures.
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