Par Gary Eliézer
Versé dans le groupe D en compagnie de 3 sélections championnes du monde, le Costa Rica est un petit pays de 51 000 km2 de la CONCACAF qui était prévu comme une sorte de marchepied pour l’Uruguay, Italie et l’Angleterre pour cette 20e édition du mondial. On y attendait bien sûr 3 défaites avec de large score pour les Ticos. Mais ils ont su trouver une espérance qui peut-être au-delà du football. Une motivation qui dépasse le jeu.
Si les Ticos n’ont pas eu de chance de posséder de grandes stars comme les trois autres sélections de ce groupe D, mais n’allez pas croire qu’ils n’ont pas une équipe apte à faire des victoires, avec une nouvelle génération qui ont pour chef de file Joël Campbell bien encadré par Bryan Ruiz. Ils ont fait déjà une victime en l’occurrence de l’Uruguay (3-1), qui s’est relancé jeudi en battant l’Angleterre (2-1).
Lors de leur premier mondial en 1990, ils ont réussi à passer le premier tour, pourtant butés (1-4) sur une équipe de Tchécoslovaquie en huitième. Pour cette quatrième participation, ils pourront faire mieux en éliminant peut-être deux champions du monde en phase de poule.
Ce vendredi, cette sélection va essayer de poursuivre sa quête en affrontant l’Italie, l’autre grandissime favori de ce groupe et de ce mondial. En cas d’une victoire, elle obtiendra sa qualification pour les huitièmes. Va- t-elle déjouer les pronostics pour une seconde fois?
De toute façon, les hommes de Jorge Luis Pinto possèdent les armes nécessaires pour valider leur billet. RENDEZ-VOUS MIDI !!!