La star du tennis mondial, Naomi Osaka, est mise à l’honneur par le magazine américain “Allure” pour son numéro de juillet 2019. La Nippo-haïtienne de 21 ans découvre donc la sphère de la beauté et a mis du temps à se confier sur la condition de vie de ses parents, ses débuts et son apogée dans le monde du tennis.
Après avoir assis son pouvoir dans le macrocosme du tennis avec des trophées majeurs, Naomi Osaka s’attaque maintenant à l’industrie de la beauté. Et tout laisse penser que la Japonaise d’origine haïtienne y rencontrera le même succès flamboyant. Numéro 2 du classement WTA, la native d’Osaka avoue que sa réussite n’est pas seulement une question de talent mais c’est de vouloir gagner plus.
Âgée de 21 ans, Naomi est donc choisie pour être sur la couverture d’Allure Magazine. Elle affirme que son succès dépendait autant de sa motivation et de ses aspirations que de son habileté.
“Mes parents n’étaient pas exactement les plus riches, je me demandais: qu’est-ce que je vais faire?
Je n’étais pas vraiment la plus intelligente. Donc, j’ai joué au tennis toute ma vie et il n’y a rien que je peux m’imaginer faire mieux. C’est soit je dois être la meilleure, soit je vais être sans abri”.
Selon Naomi, cette ambition d’être la meilleure est précisément ce qui l’a mise au top.
“Il y a un certain point où le talent n’est plus utile, et à partir de là, il ne reste plus qu’à vouloir gagner plus que tout le monde.
Je pense que c’est quelque chose que j’ai remarqué dès mon plus jeune âge et c’est pour cela que j’ai eu de la chance. Je veux dire, la façon dont j’ai grandi et les circonstances qui m’entouraient m’ont forcé à penser de cette façon”, a-t-elle déclaré.
Il faut dire qu’elle a commencé à jouer à trois ans, à peu près au même moment où elle a quitté le Japon pour aller à New York. Bien que ses parents aient d’abord mis une raquette dans ses mains, elle a clarifié:
«En grandissant, vous savez … j’ai commencé à penser que ces rêves, ce sont des choses que je veux vraiment accomplir. Alors oui, je pense que c’était plus qu’un forcing”, a-t-elle conclu.