Après la publication d’un nouvel acte d’accusation par la justice américaine, qui fait notamment état de pots-de-vin versés à certains de ses anciens dirigeants dans le cadre de l’attribution de la Coupe du monde 2018 et celle de 2022, la FIFA a réagi mardi soir, parlant de soutien et de coopération.
Vis-à-vis du dernier acte d’accusation de la justice américaine qui mentionne formellement le versement de pots-de-vin à ses ex-dirigeants dans le cadre du scrutin pour l’attribution du Mondial 2018 en Russie et celui de 2022 au Qatar, la FIFA a répondu qu’elle est en train de suivre de près ces enquêtes et compte les soutenir tout en continuant à coopérer pleinement avec les responsables concernés.
« Il est important de souligner que la FIFA a elle-même obtenu le statut de victime dans les procédures pénales américaines et que les hauts dirigeants de la FIFA sont en contact régulier avec le ministère de la Justice américain. À la suite de la dernière mise en accusation, on demandera au ministère de la Justice américaine de plus amples informations sur ces questions. Notre commission d’éthique a déjà établi des sanctions, y compris des interdictions à vie, aux responsables mentionnés dans ce processus […]. Si des actes criminels commis par des officiels du football sont établis, les individus en question devraient faire l’objet de sanctions pénales », a ajouté l’instance planétaire, présidée par Gianni Infantino.
Et pour en finir avec ces éléments de réponse, concernant les conséquences des affirmations du système judiciaire américain sur la tenue de la prochaine Coupe du monde au Qatar, la Fédération internationale n’a donné aucune précision.
« Les affaires pénales respectives étant en cours, nous ne sommes pas en mesure de faire d’autres commentaires pour le moment », a conclu l’instance mondiale.