Par Gary Eliézer
Les 2 rencontres qui devaient être comptées pour les matchs avancés de la première journée de la série de clôture du championnat national de D1 n’ont pas pu se dérouler ce samedi. L’AS Mirebalais s’était obligée de rentrer chez elle au même titre que l’America puisque malgré la présence respectivement du Réal Hope et du Baltimore qui étaient à domicile, il n’y avait aucun arbitre pour officier à cause que ce dernier est en grève et exige des meilleures conditions de travail.
Un match de football ne peut pas se jouer sans la présence des arbitres et pour arbitrer, ils doivent se retrouver dans des bonnes conditions. Eh bien c’est exactement ce que réclament les hommes en noir pour reprendre les sifflets. Dans une note publiée ce samedi, le Syndicat national des arbitres de Football (SYNAF) a fait part de ses revendications pour reprendre la compétition.
En effet, pour reprendre leur activité, les arbitres exigent le paiement des arriérés de salaire, une augmentation des frais de déplacement qui doivent être disponibles avant le jour de départ, de meilleurs traitements avec le frais d’hébergement ou un local attrayant qui doit être disponible dans la ville concernée puis un perdiem de 5000 gourdes pour chaque arbitre central désigné, de 4000 gourdes pour les assistants et de 2000 gourdes pour les 4es arbitres si c’est pour la D1. 4000 gourdes et de 3000 gourdes pour la D2, accompagnement administratif des arbitres désignés dans les compétitions internationales, couverture d’assurance, et une bonne situation sécuritaire avant, pendant et après les matchs.
Ce sont ces conditions sine qua non fixées par les arbitres pour reprendre la compétition, voilà le championnat national qui se recommence et voilà les problèmes qui se recommencent donc.
Affaire à suivre!