Par Douby Jean
En 2021, le sport haïtien a vécu l’une de ses pires années. Si l’insécurité et la Covid-19 ont en grande partie occasionné une telle situation mais cette tendance à forcer le destin, on est vraiment loin de nous en passer.
Depuis tantôt 9 mois, les championnats nationaux de football ont connu un coup d’arrêt à cause de la Covid-19, dit-on. Nombreux sont les joueurs qui sont restés au chômage et jusqu’à cette présente minute l’on se demande, jusqu’à quand va durer cette pause ?
On espère que les responsables d’organisation des compétitions trouveront un terrain d’entente de concert avec les dirigeants des clubs pour que le football puisse reprendre vie, on espère tomber sous le charme de nouvelles pépites et se perdre dans l’ambiance qui règne au sein des parcs à travers les diverses villes de province.
En sélection nationale, l’année n’a pas été de tout repos. Élimination aux diverses compétitions, participation décevante à la Gold Cup et pire encore, discorde entre le sélectionneur et certaines cadres des bleu et rouge. On espère que le bureau fédéral, le patron technique et les joueurs impliqués arriveront à enterrer cette hache de guerre pour le bonheur des Haïtiens qu’ils ont fait rêver en 2019. Tant qu’on est uni, tant qu’on peut s’aventurer plus loin.
Chaque année, Haïti participe à des compétitions internationales. Et si on s’attarde sur la préparation de nos athlètes, on pouvait anticiper les résultats qu’on récolterait mais on a toujours tendance à s’attendre à un miracle. Avec cette formule, on est toujours appelé à forcer le destin, à participer rien que pour participer. Donc, on espère un meilleur soutien pour nos ambassadeurs afin qu’ils soient aptes à flotter très haut le bicolore national face à n’importe quelle nationale et qu’ils deviennent des icônes pour les générations à venir.
À cette phase, on n’a qu’à espérer.