Par Gary Eliézer
Trois années après le scandale à la Fédération haïtienne de football impliquant l’ex-président Dadou Jean-Bart pour viol et abus sexuel sur des mineures qui a conduit à sa radiation, le football haïtien reste dans ses moments difficiles. L’ombre du très puissant aquinois continue de régner sur une fédération qui n’a toujours pas trouver comment réellement normaliser les affaires pendant que nombreux footballeurs ne savent à quel Saint se vouer pour retrouver leur vie habituelle dans un pays gangsetrisé. Qui est vraiment le vainqueur ?
Malgré 20 ans au pouvoir avec un système mystérieux se basant sur des sélections des clubs pour l’elire, Dadou Jean-Bart n’a pas voulu lâcher, il a tout tenter pour revenir à la FHF en dépit de ses sanctions. Il a lutté jusqu’à réussir à faire tomber ses châtiments, même le recours déposé par la FIFA auprès des juges fédéraux de la Cour suprême Suisse (Tribunal Fédéral Suisse) pour contester la décision du TAS, a été rejeté. Il redevient donc une arme surpuissante aux alentours de sa FHF qu’il était d’ailleurs partie prenante.
Un peu de la normalité peut-on dire quand il y a 3 membres qui composent une comité dite de normalisation qui ont failli à leurs missions pendant déjà 3 ans et ce, même la plus facile: gérer les affaires courantes. Le championnat haïtien est stoppé depuis trois années, laissant près de 500 joueurs professionnels dans un chômage aigu, le centre FIFA Goal fonctionne au ralenti causant un manque de nouveau talent. Certes, la situation sécuritaire du pays bloque quasiment tout mais ont-ils cessé d’encaisser leur salaire qui viennent directement de la FIFA?
La situation est chaotique mais celle qui a sous ses responsabilités de faire marcher le sport roi haïtien n’est autre que la Fédération haïtienne de football, dans notre cas, le Comité de normalisation. Les joueurs souffrent puisqu’ils ne pourront pas gagner leur vie avec leur profession et vivent leur passion. Beaucoup ont déjà changer leur mode de vie et plein d’autres croupissssent dans une misère noire sans fin sous les yeux de leur club et la FHF qui n’ont absolument aucun projet pour eux, eux qui ont faut vibrer des stades et parcs à travers tout le pays.
Le football en Haïti meurt dans un pays pourtant qui respire football.