Par Douby Jean
Ce n’est un secret pour quiconque, le fil de l’actualité est tenu par une pandémie du nom de Coronavirus qui a mis le monde à genoux en ce moment car les activités sont bloquées. Le football n’est pas epargné et en Haïti, le championnat national de première division allait connaître sa 5e journée mais tout a été reporté à cause du virus. À ce niveau, à quelle issue doit-on s’attendre ?
Pour une deuxième fois de suite, la Division 1 en Haïti a connu une interruption. Avant, c’était des mouvements révendicatifs visant le départ du président Jovenel Moïse qui nous avaient privé d’environ trois mois de compétition et sur ce coup, c’est un problème d’ordre mondial qui en est à la base.
Comme l’on fait les clubs dont les pays sont touchés par la pandémie, nos formations ont dû également renvoyer leurs joueurs car la compétition a connu un coup d’arrêt. Visiblement, c’est un coup dur pour elles. Tant de dépenses ont été effectués soit pour préparer la saison, pour maintenir les équipes pendant la saison à travers le paiement des joueurs, du staff technique et également la préparation des séances. Et pire, c’est une deuxième fois de suite qu’ils ont été obligés de plier bagage.
Nous étions seulement à quatre journées dans la série d’ouverture et pour que la saison régulière soit terminée, il en restait 13. À cet effet, si on balançait les choses, une table rase serait peut être la solution idéale. D’ailleurs personne ne peut affirmer quand est-ce que ce fléau va cesser d’emporter des vies. Dans l’autre cas, la situation ne jouerait pas vraiment en faveur d’une continuité de la compétition reine du pays quand les choses rentreront dans l’ordre.
Le soleil s’est assombri encore une fois et va-t-on encore faire table rase quand tout redeviendra stable ou va-t-on avancer coûte que coûte ? Il n’est que d’attendre.