Par Douby Jean
Après l’exploit de la sélection féminine haïtienne des moins 20 ans qui a décroché le troisième et dernier billet pour la phase finale de la coupe du monde France 2018, tous les projecteurs sont braqués sur le technicien Français, Marc Collat, mais les travaux de Fiorda Charles et de Kowsky Sainvil peuvent-ils passer aux oubliettes ?
Pour arriver en France, l’équipe féminine devait obligatoirement disputer les éliminatoires qui se faisaient en 3 phases, à chaque tour cette sélection était dotée d’un nouvel entraîneur qui, à eux trois, ont finalement conduit les jeunes Grenadières à la bonne direction.
Pour débuter la campagne, Kowsky Sainvil avait la lourde responsabilité de mener à bon port la sélection, une chose qui s’est réalisée sans de véritable contraintes puisque les Grenadières ont cartonné en faisant le plein (9/9) à cette première phase où elles étaient en compagnie de la Dominique (0-7), de l’Anguilla, qu’elles ont tout bonnement corrigé sur le score exorbitant de (16-0) ainsi que Cuba (3-1). Donc, les bleu et rouge, sous les ordres de Kowsky Sainvil ont grappillé aisément leur billet pour la seconde phase.
Arrivé au second tour des éliminatoires, Fiorda Charles allait prendre la main. Contrairement à la phase précédente, les Grenadières n’ont pas parvenu à faire un parcours sans faute en dépit de leur succès contre Saint Kitts & Nevis (12-0) et la République Dominicaine (4-1) mais elles ont buté sur une solide formation Jamaïquaine qui leur a collé un revers sur le score minime (1-0) . Outre ce bilan, la bande à Fiorda Charles avait validé son billet pour l’ultime tour.
Pour la dernière phase, Marc Collat a trouvé les bonnes recettes pour écrire cette nouvelle page d’histoire avec les Haïtiennes en terrassant les Canadiennes sur la plus petite des marges (1-0) en match de classement, une victoire qui était automatiquement synonyme de qualification pour le mondial France 2018 pour les ambassadeurs du pays.
Il y a lieu de s’attarder plus sur la prestation des joueuses avec Marc Collat comme entraîneur puisqu’elles jouaient la phase la plus sensible (soit ça passe, soit ça casse) et elles ont réussi à créer l’exploit et ont su faire valoir à la lettre ce vieux dicton : En toute chose , il faut toujours considérer la fin. Par contre, nous ne pouvons pas négliger les travaux effectués respectivement par Kowsky Sainvil et Fiorda Charles qui ont dirigé cette sélection au cours des deux premiers tours car sans une première et une seconde, il ne pouvait y exister de dernière phase. De ce fait, que ce soit Fiorda, Kowsky et Marc, ils ont tous posés leur point pour la construction de ce grand rêve.