Par Merck’n Sley Suprême Jean-Pierre
Haïti est dans la cour des grands, parvenir à se qualifier pour une phase finale de coupe du monde sur le terrain, pendant que bien sûr on en avait l’objectif, c’est formidable. Mais au mondial il n’y a pas que les grands, il y a aussi les géants !
C’est vrai, les terrains réglementaires de la FIFA offrent à chaque équipe les mêmes possibilités. En football, au début de chaque partie les adversaires sont sur la même longueur d’onde en foulant la pelouse. À la fin, on peut soit y laisser sa peau, soit sortir vainqueur peu importe son statut historique.
Cependant, tout n’est pas un hasard. Des équipes nationales féminines ont construit à travers le temps une solide réputation. Cela passe surtout par les nombreux bons résultats qu’elles ont obtenus dans les plus prestigieuses compétions auxquelles elles ont participé. Elles sont devenues des références qui ne déçoivent que rarement.
La Coupe du monde féminine est à sa 9ème édition, au cours des 8 premières seuls quatre pays ont remporté le Graal : États-Unis (4), l’Allemagne (2) la Norvège (1), le Japon (1). Cela dit, le nombre de candidats pour intégrer ce cercle fermé est élevé, et les champions n’ont pas jeté l’éponge, la compétition est rude.
C’est beau d’espérer, de rêver car c’est le foot, là où tout est possible surtout quand on a du talent et de la détermination. Néanmoins, ce sera déjà un bel exploit si Haïti atteint le second tour de cet événement. L’Angleterre, la Chine et le Danemark qui constituent le groupe D ont un bien meilleur niveau que les Grenadières.
Ce sera une grande expérience pour le pays, pour ce groupe qui est très jeune. Elles tenteront sûrement de tout donner, le peuple haïtien a déjà des raisons d’être fier. Haïti doit jouer à fond sa chance, mais doit aussi s’attendre à de solides oppositions !