Par Gary Eliézer
Le vice-président du Suriname, Ronnie Brunswijk, est devenu beaucoup plus célèbre depuis mardi soir en jouant à 60 ans comme titulaire lors du match de la CONCACAF Ligue opposant le club de son pays dont il est le propriétaire, Inter Moengotapoe à CD Olimpia du Honduras en huitièmes de finale aller de cette compétition, eh bien l’homme d’état a été banni pour trois ans et les deux clubs ont en outre, été exclus de l’édition.
La CONCACAF a frappé très fort le club du Suriname, Inter Moengo Tapoe et celui du Honduras, Olimpia, ces deux clubs qui ont disputé le match aller des huitièmes de finale de la CONCACAF League, soldé sur le score de (0-6) en faveur des Honduriens, l’instance mère du football de la zone, a choisi de sanctionner tous les concernés y compris le puissant homme d’état du Suriname.
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En effet, Ronnie Brunswijk, qui avait participé en tant que joueur à ce match officiel avant d’être vu distribuant de l’argent aux joueurs adverses aux vestiaires après la rencontre a été banni pour trois ans de toute participation, à quelque titre que ce soit, aux compétitions de la CONCACAF.
« Après avoir évalué les actions mises en évidence dans une vidéo, qui a circulé sur les réseaux sociaux après le match de Ligue de la Concacaf Inter Moengo Tapoe contre le CD Olimpia, et examiné les déclarations écrites fournies par les deux clubs, la Commission de discipline a déterminé que de graves violations des règles d’intégrité se sont produites. En conséquence de ces violations des règles, il a été décidé que M. Ronnie Brunswijk est banni pendant trois ans de toute participation, à quelque titre que ce soit, aux compétitions de la Concacaf. Les deux clubs ont en outre été disqualifiés et exclus de l’actuelle édition de la compétition, avec effet immédiat, » a décidé la Confédération de football d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale et des Caraïbes.
Par ailleurs, la Concacaf a annoncé qu’elle va continuer d’enquêter sur cette affaire et sur d’autres personnes impliquées, et se réserve le droit de renvoyer toute preuve supplémentaire à son comité de discipline.