Par Merck’n Sley Suprême Jean-Pierre
La sélection américaine dit adieu à la compétition au premier tour, après sa défaite sur la plus petite des marges 1-0 face à l’Uruguay hier lundi. Un triste événement pour les américains qui viennent de briser deux jolies séries historiques.
La face anxieuse du coach Gregg Berhalter sur le banc dès le début du match, explique bien le poids de l’obstacle qui se présentait face à la sélection étoilée. L’Uruguay s’est transformée en machine depuis la nomination de Marcelo Bielsa, une tendance qui se confirme au sein de ce tournoi. Trois victoires, 9 buts inscrits, et une qualification acquise dès la deuxième journée.
La défaite face au Panama 2-1 lors de la deuxième journée était l’erreur à ne pas commettre pour la sélection nord-américaine. Pour se qualifier, les USA devaient obtenir un meilleur résultat que le Panama qui affrontait la Bolivie au même moment.
Mais rien ne s’est passé comme prévu puisque les coéquipiers de Christian Pulisic n’ont pas réussi à marquer. Ils ont encaissé un but à la 66e minute, révisé par la VAR, mais maintenu. Et l’impuissance d’aller chercher légalisation était palpable.
Alors qu’au même moment les Panaméens ont dominé leur débat face à la sélection bolivienne. Une victoire nette 3-1, qui les place derrière l’Uruguay avec 6 points. C’est un exploit de plus pour le football de ce pays qui ne cesse d’enregistrer de bons résultats.
En 20 tournois majeurs organisés au pays, c’est la première fois que les États-Unis sont éliminés dès le premier tour. C’est aussi la première fois de l’histoire de la Copa America qu’une équipe hôte ne passe pas les poules.
Un jour après l’élimination du Mexique, le numéro 1 de la zone a suivi. Décidément les deux géants de la Concacaf n’auront pas de très bons souvenirs de cette édition spéciale de la Copa America.
Le dénouement du groupe D déterminera l’adversaire du Panama en quart de finale. Alors que la dernière équipe de la zone qui lutte encore pour une qualification le Costa-Rica, sera aussi en action, mais sans être maître de son destin.