Par Gary Eliézer
Une décennie depuis que le pays a été dévasté par un terrible tremblement de terre qui a fait plus de 300 000 morts dont l’un des premiers rédacteurs de Haiti-Tempo, Wentz Casimir où le prix de journaliste de l’année porte son nom, mais en plus de cela, ce cataclysme a contribué à augmenter le nombre de personnes handicapées sur le sol dessalinien car beaucoup qui n’ont pas été décédés ce jour-là, ont été amputés d’une partie de leur corps pour rester en vie, le cas justement de notre collabaroteur Douby Jean, qui est l’exemple parfait, un miraculeux du 12 janvier qui a perdu sa main droite depuis.
12 janvier 2010 a tout changé pour Douby qui était alors un petit garçon proche d’entamer son adolescence encore loin de la rédaction sportive. Pendant l’après-midi de cette date, des gens ont malheuseument succombé, mais lui, il est sorti vivant même si avec un handicap ça qui était un horrible stupeur pour lui comme il se rappelle bien du scénario malgré vieux de 10 ans, Dieu l’a sorti du trou qu’il se trouvait.
“À cette époque, je fréquentais l’école des Frères de l’Institution Chrétienne. Ce mardi, je revenais de l’école à 13h 45 et sur les coups de 15 heures, je devrais aller prendre des cours particuliers dans un collège au bas de la ville accompagné de quelques autres élèves; mais ce jour, le professeur nous a relâchés plus tôt que prévu et grâce à cela, moi et quelques autres camarades, avions profité pour nous rendre dans un cyber café. À cette époque les Playstation étaient à la mode. Pendant qu’on jouait, la terre s’est mise à trembler. En un laps, la maison s’est effrondée. C’était une maison de trois étages. J’ai été inconscient pendant environ deux à trois heures. Personne ne savait où je me trouvais en ce moment cependant, un groupe de personnes était venu récupérer quelqu’un très cher à eux qui se retrouvait sous les décombres également et heureusement ils m’ont trouvé avant. L’un d’entre eux m’a reconnu et m’a tout de suite emmené à l’hôpital avant d’alerter ma famille mais vu que l’hôpital était bondée, les médecins n’ont pas pris mon cas en charge et je souffrais atrocement. Finalement par manque de soin, ma main droite s’est infectée et on a dû me l’enlever.”
Avec tous les efforts consentis par ses proches, le natif de Jacmel a pu continuer ses études et s’adapter à sa nouvelle méthode de vie, il n’a pas abandonné ses rêves et l’handicap est devenu pour lui une source de motivation ainsi, en 2017 après avoir bouclé ses études classiques, il a pu intégrer la rédaction de Haiti-Tempo pour vivre sa passion basée sur l’écriture et le sport. 1 an plus tard il a été désigné journaliste de l’année grâce à ses textes extraordinaires qui ont charmé plus d’un notamment les hauts gradés de la rédaction.
“Haïti-Tempo, c’est ma maison, c’est ma famille. Grâce à la compréhension de tous ceux qui se donnent à fond pour ce projet, j’ai pu m’intégrer facilement. J’ai pu me frayer un chemin facilement. À travers Haïti-Tempo, je me rends utile à ma société. Chaque publication est ma source de motivation, ce qui me permet de me réveiller chaque jour en disant “Oui Douby, tu es utile, tu es quelqu’un de spécial.”
Certaines victimes n’arrivent plus à lever la tête depuis, car ce cataclysme a laissé des séquelles considérables mais Douby à plutôt retrouvé son vrai idéal après cette catastrophe, ajourd’hui, il a déjà plus de 800 articles à son actif, il est le TGV de Tempo et Il se demande pourquoi avoir honte de votre handicap ?: “Vous êtes une victime du séisme de 2010 et cette catastrophe naturelle vous a laissé avec un handicap ? Considérez vous comme un privilégié car plusieurs familles n’ont plus de nouvelle de leurs enfants, de certains proches. Sachez que la vie vous offre une seconde chance , saisissez-là et faîtes en sorte de marquer votre passage sur cette terre. Vous rencontrerez parfois des gens qui essayeront de vous décourager, ne laissez pas ces flèches négatives.”
Nous avons tous un proche qui a été touché par ce séisme dévasteur et sachez que 10 ans après il n y aucune amélioration dans nos construction cela qui implique une catastrophe du genre engendrerait le même résultat mais cela ne devrait pas vous décourager car le sport offre toujours une seconde chance et ce, par n’importe quel moyen.