Par Douby Jean
Assurément, l’été est la période préférée des joueurs évoluant en Haïti. Ils vont de villes en villes pour disputer les championnats d’été. En plus du spectacle qu’ils peuvent offrir, ils ont une rentrée plutôt considérable. Et on fait quoi après ?
Depuis l’apparition du coronavirus conjugué aux troubles socio-politiques ainsi que l’affaire d’abus-sexuels dans lequel était épinglé plusieurs hauts dignitaires de la Fédération Haïtienne de Football, le football haïtien vit des jours très sombres. Du côté de la COCHAFOP (Commission d’Organisation du Championnat Haïtien de Football Professionnel), c’est silence radio.
Force est de constater que les joueurs sont aveuglés par les championnats d’été. Tant que cela peut répondre à leur besoin sur le plan économique, tant pis pour le reste. Mais le piège dans tout cela est que, ces compétitions sont de courtes durées. À leur issue, comment les jours vont-ils se défiler pour ces acteurs ?
En tout cas, pour bon nombre d’eux ce sera une transition vers le chômage surtout avec tout ce qui se produit dans le pays en ce moment. D’ailleurs, rien est certain en ce qui concerne une reprise des activités sportives.