Par Gary Eliézer
Le Football Inter Club Association a réussi une belle opération lors du match d’ouverture de la 6e journée en s’imposant ce samedi au Stade Sylvio Cator face aux Cosmopolites (2-1). Une victoire en déplacement qui permet au club 7 fois champions national d’engranger de la confiance après avoir été giflé la semaine dernière par l’ennemi juré, l’AS Capoise.
Le Fica n’a toujours pas trouvé la formule idéale pour gagner à domicile cette saison, mais en attendant il se comporte très bien à l’extérieur la preuve, avec cette deuxième victoire réalisée en dehors de son antre du Parc Victor contre les leaders qui, ont montré pas mal de choses dans une rencontre animée par des belles occasions.
Les hommes d’Ernst Joseph ont pourtant été cueillis à froid par un but précoce d’Augénord Michel dès la 4e minute de jeu, mais les Delmassiens, toujours privés de leurs deux fers de lance, Bachemy Joseph et Fabrice Jean qui devraient laisser le pays pour la France, puis Wesny louis Charles (suspendu) n’ont pas le même poids qu’avant. Ainsi, au bout de 30 minutes, ils ont sombré physiquement et le Fica a logiquement pris l’ascendant pour égaliser grâce à Kerslin Joseph, bien servi par Louis Orlando Adema (35e, 1-1).
Grâce à un maximum de réussite en seconde période, le portier des Cosmopolites, Guivemy Joseph a sorti le grand jeu pour préserver sa cage inviolée pour cette deuxième partie, notamment avec un double sauvetage sur une action, bien orchestrée par les Capois (75e) mais en réalité, le jeune rempart n’avait fait que retarder l’échéance et à 6 minutes de la fin, Douby Chery a délivré ses coéquipiers pour concrétiser la domination des jaune et vert (2-1, 84e).
L’équipe colombe remonte provisoirement au 7ème rang, tandis que Cosmopolites restent en tête mais menacés par l’AS Capoise et Baltimore qui jouent ce dimanche.
Le match entre le Racing FC et le Don Bosco a été discontinué. Alors que l’arbitre a accordé un penalty à l’équipe receveuse (16e), les joueurs de Nathoux ont tout simplement refusé de continuer la partie, prétextant qu’il n’y avait pas faute jusqu’à ce que les officiels décident de vider les lieux.