Après les récentes déclarations faites par le nouveau titulaire du MJSAC, Max Attys, sur les infrastructures sportives implantées par le gouvernement Martelly-Lamothe, Olivier Martelly a protesté contre ses propos dans le colonnes du Nouvelliste.
L’affaire des 25 stades pourrait traverser plusieurs générations, puisqu’à chaque fois qu’on aura à assister à un match dans ces espaces, on aura toujours un mot à dire en se rappelant du fameux discours de l’ancien Premier Ministre Laurent Salvador Lamothe. Ces dernières semaines, le nouveau patron du MJSAC a été dans divers coins du pays pour faire une évaluation des centres sportifs. Et cela a laissé un goût âcre à Max Attys qui a fait savoir que nous n’avons même pas un terrain digne de nom et que l’argent de l’Etat qui devait construire les centres sportifs à travers le pays a été détourné. Nèg yo kraze lajan an…
Il y a 6 jours, encore sur le Nouvelliste, l’affaire a pris une autre dimension. Michel-Olivier Martelly, fils de l’ex-président Michel Martelly, a protesté de manière véhémente et catégorique contre les déclarations mensongères et diffamatoires de l’actuel Ministre des Sports. Le chanteur a même accusé l’actuel chef de l’État de ne pas connaître sa vraie identité, alors qu’il utilise deux noms différents. Olivier était très impliqué dans la construction de centres sportifs et a même demandé que l’action publique soit mise en mouvement contre lui avant de rappeler qu’il a fait office de conseiller en matière de jeunesse et de sports de son père au cours de son mandat.
Olivier affirme qu’il n’a jamais été comptable de deniers publics et n’a jamais géré des fonds publics au nom de ou avec l’État. Sa fonction auprès de Michel Martelly consistait, dans le cadre du programme «Football pour changement », à faire la promotion des activités sportives en faveur des jeunes et à assurer le suivi de la mise en place des infrastructures décidées par le gouvernement. Dans cet ordre d’idée, il se félicite des efforts qui ont été accomplis durant cette période mais se rend à l’évidence que, pour des raisons inconnues, certains de ces ouvrages demeurent soit inachevés, ou n’ont pas été entretenus. Pour en finir, il invite certains responsables d’État à se montrer à la hauteur de leurs fonctions et à agir en conséquence, en mettant un terme à leurs élucubrations afin d’éviter de causer préjudice à de paisibles citoyens.