Foot: « Quand je joue en Haïti, j’ai des frissons pour l’hymne national,» dixit Johny placide

Par Marc Johnsen AZARD

Dans une interview accordée à Football365 samedi, le portier de Reims, Johny Placide explique comment il est devenu un international Haïtien (Grenadiers), profitant pour fixer ses ambitions avec la sélection Haïtienne de football où sa présence est fondamentale.

Quelques jours après avoir remporté le prix du meilleur arrêt de la 10^e journée de la Ligue 1, le géant portier du Stade de Reims et capitaine du bicolore national s’en charge du choix de jouer pour son pays originaire (Haïti) au lieu de la France et n’a jusqu’à présent aucun regret tenu compte de l’accueil, l’ambiance et le sens de l’humanité qui règne sur le sol de Jean Jacques Dessalines.

“Mes parents viennent de là-bas (Haiti). J’étais international Espoirs avec la France. Je savais que l’équipe A serait compliquée. A l’époque, j’étais au Havre et je devais signer en L1. Finalement, ça ne s’est pas fait. Pour jouer en équipe de France, il faut être au minimum en L1 et devant, il y avait Lloris et Mandanda qui étaient encore jeunes donc j’ai décidé de forcer la chose et de tenter ma chance avec mon pays d’origine. Ça me fait voyager dans des endroits sympas mais je n’y vais pas pour ça. Ça fait un moment qu’on fait du bon travail avec Haïti. Pour beaucoup, c’est juste un petit pays mais on a des bons joueurs. La Fédération a fait des efforts pour qu’on ait un effectif de qualité. Dès le mois prochain, on a des échéances importantes avec un match au Costa Rica et en Jamaïque pour se qualifier au dernier tour des qualifications pour la Coupe du Monde. Et au mois de juin, on a la Copa America,” a fait savoir Placide.

Interrogé sur l’appui des supporteurs Haïtiens malgré beaucoup de difficultés qu’a rencontré la sélection Haïtienne sur le plan économique, Johny Placide était catégorique dans ses propos en répondant à la question ainsi.

“Oui. C’est un peuple qui est pauvre. Le foot apporte de la joie. Quand je joue là-bas, c’est extraordinaire. J’ai des frissons pour l’hymne national. C’est un plaisir immense”, conclut Placide.