Par Douby Jean
Puisque le contrat de Pierre Jean Jacques n’a pas été renouvelé, le comité de normalisation a fait choix de l’hispano-argentin Gabriel Calderon Pellegrino pour prendre les rênes de la sélection haïtienne. Jusqu’à cette présente minute, le technicien n’arrive pas à joindre les deux bouts.
Suite à la nomination de Calderon à la tête des bleu et rouge, les débats se sont intensifiés. Dans son CV, il n’est mentionné nulle part qu’il avait été un patron technique par le passé. Ainsi, la sélection haïtienne de football reste sa première expérience à un tel poste. Un choix risqué selon plus d’un.
Tenant compte des joueurs à sa disposition et les objectifs que pouvaient se fixer les Grenadiers, on se demande si cet entraîneur peut vraiment mener l’équipe à bon port. Devant la presse, Calderon a cette capacité à capter l’attention de tous. Toutefois, entre ce qu’il dit et ce qui se fait sur le terrain, il y a un grand fossé. Même après certains résultats décévants, Monsieur Calderon est toujours satisfait de la prestation de ses poulains.
Entre les matchs disputés durant la Gold Cup et ceux de la Ligue des Nations, il semble que toutes les cordes de l’arc ne s’accordent pas au sein de l’équipe nationale. Pellegrino n’a-t-il plus son emprise sur le vestiaire ou encore c’est par faute de leardership ? Avec la non-convocation de Fafa Picault durant certaines rencontres, les retours de Mechack Jérôme, Stéphane Lambèse ou encore Jonel Désiré, les choses ont pris une autre tournure au sein du groupe. D’autant plus sa gestion des matchs laisse planer le doute. Sans oublier les soucis adminstratifs.
Le bilan de Gabriel Calderon est négatif surtout avec de mauvais résultats récoltés contre des protagonistes inférieurs sur le papier. En 6 parties, il a enregistré une seule victoire pour 2 nuls et 3 défaites. Chaque épisode de ce feuilleton sera intéressant, on le suivra attentivement.