Au lendemain de l’élimination de la sélection haïtienne de la Gold Cup 2025, on s’est levé ce lundi avec la gueule de bois après cette participation ratée, conclue par une nouvelle contre-performance face aux USA (1-2). Plus l’intensité monte, plus le Onze national craque.
Les Grenadiers sont éliminés dès le premier tour de la Coupe d’or pour la 3e fois d’affilée, en perdant logiquement contre la sélection américaine à Arlington, en match de la 3e et dernière journée du groupe D. Deedson Louicius a vainement égalisé à la 19e minute. Avec seulement un match nul récolté, Haïti termine en dernière position. Et c’est la première fois depuis 2000 que l’on obtient un si faible bilan sur les 9 points possibles. La gueule de bois doit être sacrément difficile à avaler.
Cette élimination soulève des questions sur la performance de l’équipe, la stratégie du sélectionneur et la capacité des joueurs à répondre aux attentes. Les hommes de Sébastien Migné ont pourtant cartonné avant les échéances de ce mois de juin. Les défaites contre l’Arabie Saoudite et les USA auraient été évitables si l’on avait du caractère. On a vu certains Grenadiers arriver « groggy et en surpoids » de leur club. Notons que c’est la première fois depuis 2007 qu’Haïti n’enregistre aucune victoire sur une édition de la Gold Cup.
Ce genre de défaite crée une atmosphère de honte et de déshonneur chez les supporters, qui espéraient que de bonnes performances de leur équipe nationale. Cela reste une nouvelle désillusion pour Haïti, encore éliminée dès le premier tour. On se souviendra longtemps de la Gold Cup 2023, quand on avait la qualification en main contre le Honduras. Et tout était parti en vrille en perdant (1-2). La volonté est toujours de mise pour au final, malheureusement, se reposer sur ses lauriers.
Si nos joueurs ont été moyens durant la compétition, surtout dans le secteur offensif, Sébastien Migné n’est pas exempt de critiques. Le technicien français a compté excessivement sur les mêmes cadres qui ne sont pas aptes à porter les couleurs nationales. On a également longtemps fustigé ses choix et son incapacité à trouver des solutions à l’inefficacité offensive des Grenadiers. Par exemple, le changement de Christopher Attys à la place de Deedson Louicius à la mi-temps est un sujet de débat. Le récit d’une science-fiction, entre guillemets.
Ne digérant pas cette sortie, comme c’est le cas depuis 2021, les supporters de l’équipe nationale restent dubitatifs à l’idée de voir la dynamique changer à 3 mois de la dernière phase de qualifications pour la Coupe du monde 2026. Et les adversaires sont aussi bien clinquants (Costa Rica, Honduras et Nicaragua. On verra bien.