Les années 2018 et 2019 furent vraiment roses pour l’attaquant haïtien, Benchy Estama. Il a glané le titre récompensant le meilleur buteur de la série d’ouverture du championnat national de première division (version 2018), son implication dans l’ascension du Violette en élite nationale et même en trainant ses bottes dans la ligue taïwanaise il a pu faire des étincelles, étant donné qu’il a terminé soulier d’or avec 25 réalisations. Interrogé par Haïti-Tempo, l’homme âgé de 25 ans a intervenu sur divers sujets tels que son titre personnel et sa prochaine destination.
HT : La transition Haïti – Taïwan n’a sûrement pas été facile, comment a été l’adaptation ?
BE : À mon arrivée, ça a été un peu difficile par rapport au décalage d’horaire. Par contre, depuis ma première séance avec le Hang Yueng FC, j’ai pu m’intégrer rapidement dans le groupe, me familiariser avec les joueurs. D’ailleurs, il y avait deux autres haïtiens dans le club Jean Marc Alexandre et Peterson Joseph.
HT : Quelle a été la durée de votre contract ?
BE : J’ai été lié au Hang Yuen FC pour 1 an.
HT : Dès votre première année dans ce championnat, vous avez pu faire trembler sérieusement les filets à tel point que vous avez glané le soulier d’or. Avec quel sentiment avez-vous reçu ce prix ?
BE : C’était tout simplement de la joie et le sentiment du devoir accompli. Je n’étais pas le seul à affoler les compteurs dans la compétition donc si j’ai achevé la course au sommet des meilleurs artificiers, c’est au prix d’énormes sacrifices.
HT : Vous allez poursuivre l’aventure avec le Hang Yuen FC ou vous projetez de changer d’air ?
BE : Il y a plusieurs propositions sur la table. Des équipes taïwanaises, chinoises et japonaises dont je ne peux révéler l’identité, se sont manifestées. Mon agent s’occupe des négociations.
HT : Une convocation en équipe nationale ?
BE : Si on fait appel à moi, c’est sûr que je répondrai affirmativement. Ce serait une fierté pour moi de pouvoir représenter mon pays. Je pense que c’est le cas de divers autres joueurs qui aimeraient bien avoir la chance de hisser très haut le drapeau de leur nation.
HT : Durant cette décennie, avez-vous un ou plusieurs joueur (s) haïtien (s) qui a (ont) pu marquer votre esprit ?
BE : Pendant ces dix dernières années, plusieurs joueurs m’ont inspiré. Toutefois, j’ai beaucoup appris de Jean Phillipe Peguero et de Jean Rebert Ménélas. De fait, mon idée c’était de retenir ce qu’il y avait de bon chez eux, les combiner afin que je puisse progresser dans le jeu.