Intronisé à la tête de la Fédération Haïtienne de Basketball le 19 décembre 2015, le nouveau cartel, présidé par Henry Jean va célébrer lundi son premier anniversaire. Joint au téléphone, le numéro un de ladite Fédération a accepté volontiers de répondre aux questions d’Haïti-Tempo.
HT: Malgré votre élection à la tête du bureau fédéral de la FHB, vous restez dans l’ombre de vos collègues jusqu’à présent, pourriez-vous vous présenter aux lecteurs d’Haïti Tempo ?
HJ: Eh bien, je suis Henry Jean, financier de formation, ex-trésorier de la Fédération Haïtienne de Basketball en 2001, ancien volleyeur et basketteur, marié et père de deux filles.
HT : Lundi prochain marquera le premier anniversaire du bureau Fédéral dont vous êtes le président, on aura quoi comme activité pour célébrer?
HJ: Pas grand-chose, on avait prévu d’organiser un tournoi féminin et un match de gala mettant aux prises la presse sportive et la FHB, mais au vu de la conjoncture actuelle, on est obligé de fermer les yeux sur ces activités. Simplement on aura une messe d’action de grâce qui sera chantée en notre honneur et la grande famille du sport est invitée à prendre part.
HT: Selon plus d’un, le cartel dont vous êtes le président a été très actif sur le terrain, pouvez-vous nous dire quel a été le mécanisme utilisé par votre fédé?
HJ : Le mécanisme ? C’est simple, on a de la volonté pour apporter quelques choses à la famille du Basketball haïtien, on pratique un leadership participatif, avec ce nouveau comité, on veut apporter un souffle nouveau pour le secteur pour le plaisir des amants du Basketball.
HT: On est en fin d’année, c’est l’heure du bilan, selon vous, il est positif ou négatif ?
HJ : Nous autres à la fédération nous ne sommes pas des vantards, mais c’est claire aux yeux de tout le monde, en si peu de temps on a réalisé beaucoup de choses comme par exemple: plusieurs séminaires de formation pour les entraîneurs de niveau 1 et 2 ont été organisés sous l’égide du coach de l’Université de Maryland, Mark Turgeon, l’organisation du tournoi 3 x 3, et le payement du droit d’affiliation à la FIBA afin de reprendre nos activités internationales, pour ne citer que ceux-là.
HT : Sur le plan financier, tout est ok pour la FHB?
HJ : À notre arrivée, on a retrouvé un compte avec moins de 90.000 gourdes, après un an, on n’a toujours pas un budget réel parce qu’on n’a pas de sponsor. La situation financière de la Fédération n’est pas encore stable pour le moment, mais on continue à multiplier nos contacts et nous profitons l’occasion pour solliciter l’aide des différentes entités du pays.
HT : Si la première année a été consacrée à la formation, quelles sont les priorités pour 2017 ?
HJ : L’année prochaine on va continuer avec la formation qui est un élément essentiel pour nous, ensuite on mettra le cap sur la structuration de nos Ligues et de nos clubs parce que tout passe par ces deux-là. Mais le plus gros défi c’est de poser des jalons pour mettre sur pied une équipe nationale, parce que Tokyo 2020 c’est une priorité majeure pour nous, et on démarre timidement avec ce projet, récemment on a reçu la visite en Haïti de Nerlens Noel qui a réitéré sa volonté pour jouer pour le pays. Cette sélection va se construire au tour de lui et Skal Labissière.
HT : Un dernier mot ce serait quoi monsieur Jean?
HJ : Je voudrais tout d’abord remercier mes collaborateurs qui ont réalisé un travail formidable, ensuite la grande famille du basket qui attend beaucoup de nous. Un grand remerciement également à la presse sportive pour le support inconditionnel. Et pour finir, je souhaite un joyeux noël à tous les lecteurs de haititempo.com.
Propos recueillis par Guerby Meyer pour Haïti Tempo