Le dimanche 9 juin 2019 a été la consécration pour l’Arcahaie FC qui vient de remporter son premier titre en championnat national de D1. Derrière ce mirifique exploit cache un homme à plusieurs inclinaisons qui tire les ficelles du club de la Cité du Drapeau. Il s’agit du rappeur Izolan.
Jean Léonard Tout-Puissant, très connu sous le pseudonyme IZOLAN, est né à l’Arcahaie le 24 décembre 1982. Il est un rappeur très connu évoluant au sein du groupe “Barikad Crew”, formé à la Rue Nicolas, dans la capitale du pays.
Papa K-tafalk, Deja-Voo, Kondagana, Fantom, et les autres jeunes garçons de ce collectif ont commencé à faire du freestyle à travers les rues au début des années 2000 avant de se faire un nom plus tard. Certains sont partis de rien et arrivent aujourd’hui au top. Et on peut dire qu’Izolan est l’un de ceux qui sont au sommet de leur art.
En parallèle, il a une importante carrière solo et a cartonné avec plusieurs albums comme “Fèmen bouch yo” et “K-tafal”.
Izolan est aussi un homme d’affaires avec ses entreprises “Dlo izo” et “Izo box”. Il est le daron d’une jeune fille, Regina. Il éprouve beaucoup d’amour pour sa famille et a collaboré avec les meilleurs artistes de l’industrie musicale haïtienne. C’est aussi une figure récurrente de la publicité sur le petit écran et à la radio.
Tiraillé entre plusieurs univers, l’interprète de “M’pa konn anyen non” n’oublie pas d’où il vient.
Il avait en perspective le plan de valoriser sa ville natale. Pour ce faire, il a choisi d’endosser le costume de président de l’Arcahaie FC, un club qui a été fondé le 22 février 2016. Le rappeur a beaucoup investi pour que cette jeune formation soit constituée de joueurs bien cotés. Et 3 ans plus tard, le club archelois est devenu champion national. Un exploit acquis grâce aux sacrifices des dirigeants et surtout Izolan, un homme qui n’a pas observé pour profiter de la gloire, mais qui a utilisé des capitaux sans trembler les jambes.
Visionnaire, Izolan est devenu un modèle pour beaucoup de jeunes haïtiens et ses réalisations ne cesseront de parler d’elles-mêmes.