Éliminées lundi au terme de la séance de tirs au but face à l’Angleterre en 8es de finale du Mondial 2023, les Nigérianes ont exigé à leur fédération le paiement de leurs primes et dépenses impayées. Un conflit qui dure depuis 2021.
Dans un communiqué publié ce mardi par le syndicat des joueurs, la Fifpro, les joueuses de l’équipe du Nigeria exigent que leur fédération « honore ses engagements » et leur paie les primes et dépenses impayées.
« Les Super Falcons estiment qu’il est maintenant temps pour la Fédération nigériane de football d’honorer ses engagements et de payer les montants dus. L’équipe est extrêmement frustrée d’avoir dû poursuivre la dite Fédération pour ces paiements avant et pendant le tournoi et pourrait devoir continuer à le faire par la suite, poursuivent les joueuses via le communiqué. Il est regrettable que les joueuses aient dû défier leur propre fédération à un moment aussi important de leur carrière », est-il indiqué entre les lignes.
Il faut dire que les Nigérianes avaient menacé de boycotter le premier match de la Coupe du monde face au Canada. Par la suite, elles avaient accepté de mettre leurs revendications entre parenthèses pour se concentrer sur le tournoi. Soutenues par la Fifpro, les joueuses ont repris leur croisade mardi, réclamant le paiement de primes, les indemnités de stage et des dépenses, dont certaines remontent à 2021. Ce n’est donc pas une bonne nouvelle pour un pays qui a participé à toutes les CDM depuis l’édition inaugurale en 1991.
À noter, cela n’a rien à voir avec les primes de la FIFA pour le Mondial 2023. Les Super Falcons empocheront directement de l’instance suprême du foot les 60 000 dollars américains pour avoir atteint les 8es de finale.