Par Gary Eliézer
L’entraîneur du Salvador, le Colombien, Hernán Darío “Bolillo” Gómez a suscité une vague d’indignation après la qualification de la sélection haïtienne pour le Mondial 2026, minimisant ainsi l’identité des Grenadiers, allant jusqu’à qualifier les joueurs haïtiens de “Français”, une déclaration perçue comme un profond manque de respect envers l’équipe nationale et la diaspora qui porte fièrement les couleurs du pays.
Le Salvador est éliminé, terminant à la dernière place du Groupe A avec seulement 3 points en 6 matchs. La dernière journée des éliminatoires était chaotique pour Bolilo Gomez avec une défaite (0-3) contre le Panama; mais en conférence de presse, le technicien colombien s’est présenté grossièrement en précisant d’entrée de jeu qu’il n’y était que par obligation.
À la question d’un journaliste de savoir s’il constatait un véritable progrès chez les équipes des îles des Caraïbes les qualifications directes de Curaçao et d’Haïti tandis que la Jamaïque et le Suriname joueront les barrages intercontinentaux, Bolillo a sèchement répondu : « Où as-tu vu que le football caribéen s’esr amélioré ? »
Il a ensuite souligné, de manière critique, la construction des sélections caribéennes :
« Les joueurs du Suriname ne connaissent même pas le Suriname. Les Haïtiens sont des Français. Les Pays-Bas auront trois équipes au Mondial : eux, le Suriname et Curaçao. On va voir si nous aussi on doit ramener des Allemands, » a dit celui qui, dans sa carrière n’a jamais gagné contre Haïti que ce soit comme entraîneur d’Equateur (1999-2004), Guatemala (2006-2008) et Panama (2014-2018).

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