De retour en France après la trêve internationale, Carlens Arcus se prépare à affronter Toulouse avec Angers ce dimanche. Interrogé par l’Équipe, le latéral droit international haïtien a évoqué samedi sa vie faite de nombreux allers-retours entre l’Europe et les Caraïbes.
Le Grenadier a rallié la France au sortir d’un nouveau périple de quelque 7 500 km avec la sélection haïtienne, dans le cadre de 2 rencontres comptant pour la Ligue des nations face à Aruba. Heureusement, les Grenadiers se sont imposés à chaque fois et consolident la première place de leur groupe. Véritable cadre, Carlens Arcus a été déterminant dans ces deux probants succès. Pourtant ses propos après son retour en club expriment le dégoût d’un joueur fatigué.
« Quand vous jouez pour votre pays, c’est quelque chose d’incroyable. Mais on ne va pas se mentir, les voyages sont fatigants. Le plus dur, c’est le retour. Mais j’ai l’habitude. J’essaye de dormir le plus tard possible quand je reviens. Cette semaine, je suis rentré à 19 heures, j’avais sommeil vers 21 heures, mais j’ai tenu pour m’endormir à 23 heures, afin de reprendre le rythme. Et dès qu’on revient de sélection, on s’entraîne l’après-midi. J’apprécie énormément. »
Le joueur de 28 ans vit alors seul en périphérie d’Angers. Il a rejoint le SCO l’été dernier en provenance de Vitesse Arnhem. En Ligue 1 cette saison, le défenseur haïtien a déjà disputé 7 matchs.