Par Gary Eliézer
Gros coup dur pour le volleyball haïtien qui enregistre une perte énorme avec la mort de l’emblématique fondateur de la Fédération Haïtienne de Volleyball (FHVB), l’ingénieur-colonel Jacques Joachim, ce dernier qui a passé de vie à trépas lundi soir.
Fondateur et 1er président de la Fédération Haïtienne de volleyball en 1965, Jacques Joachim qui est né à Ouanaminthe le 27 avril 1929, est décédé à l’âge de 92 ans. Il était gratifié avec le titre de président d’honneur de la FHVB, cette dernière qui l’a honoré en décembre 2020.
Ex-colonel des forces armées d’Haïti, Jacques est considéré par plus d’un comme le père du volleyball haïtien pour ses réalisations, ses sacrifices et ses implications pour le développement de cette discipline sur tout le territoire haïtien.
Mais l’ingénieur n’était pas seulement une figure remarquable en Haïti, il l’était aussi dans la région nord-américaine, centramericaine et caribéenne pour avoir été l’un des membres fondateurs de la North, Central America and Caribbean volleyball confédération (Norceca). En 2013, à Tijuana, Mexique, il a reçu du président de la Fédération internationale du volleyball, Ary Graca, l’ordre Grand Croix-Argent de la Fédération internationale de volleyball (FIVB).
En novembre 2017, il a été intronisé au Temple de la renommée internationale (Hall of Frame) à Holyoke, Massachusetts, États-Unis devenant ainsi le premier haïtien dans le secteur sportif à être immortalisé devant le tennisman, Ronald Agenor et le footballeur Philippe Vorbe qui ont fait leur apparition quelques années après.
Noter que, Joachim a été également ministre des travaux publics, transports et communications (MTPTC) allant du 14 novembre 1986 au 7 février 1988. D’ailleurs c’est l’immortel Jacques Joachim qui a doté la zone métropolitaine de la route du Canapé-Vert (morne Canapé-Vert) menant au centre-ville. Il etait aussi le président du Comité Olympique Haïtien (COH) avant le règne de Jean Edouard Baker.