Par Merck’n Sley Suprême Jean-Pierre
Organiser une coupe du monde, ça coûte beaucoup et ce n’est pas le mondial 2022 au Qatar qui sera l’exception à cette règle. De surcroît, ce sera le mondial le plus cher de l’histoire avec près de 220 milliards de dollars investis directement ou indirectement dans la préparation de l’évènement.
La précédente édition de la Coupe du Monde en Russie en 2018 coûtait environ 11 milliards de dollars, et 15 milliards pour celle organisée au Brésil en 2014. Si l’on combine les chiffres des 7 dernières éditions de la Coupe du monde, celle de 2022 coûte cinq fois plus.
Ce très grand écart s’explique en partie par le statut de ces pays avant que le mondial ne leur soit attribué, le Qatar étant un pays nettement moins garni en termes d’infrastructures sportives avant 2010 avec un seul stade, mais il s’explique également par la volonté de l’administration qatarienne d’investir dans le développement de l’émirat.
Depuis l’attribution de la Coupe du Monde en 2010, le pays hôte a investi de très grosses sommes d’argent pour la construction des Stades, Hôtels, logements provisoires, pour la modernisation des moyens de transports, la rénovation d’aéroports et autres infrastructures. Le pays arabe veut faire les choses en grand et ne se lasse pas d’ouvrir le pactole.
Certains de ces investissements directement liés à la Coupe du Monde ne seront que très peu utiles après l’évènement mais l’essentiel aura été fait : mettre le Qatar au devant de la scène planétaire pendant plus d’une décennie et profiter des retombées positives.
Le football se joue partout dans le monde, sur les terrains déserts de Port-au-Prince en Haïti, en passant par les rues de Brazaville au Congo, ou prochainement sur les terrains high-tech et coûteux du Qatar, c’est encore le football, un sport de plus en plus coloré, contrasté par les différences de moyen entre ceux qui le pratiquent.