Depuis la participation des Grenadières à la Coupe du monde, il y a eu beaucoup de mutations au sein du groupe. L’arrivée d’un nouveau sélectionneur et de nouvelles joueuses semblent bousiller le feeling. Peut-être l’une des principales causes de la décadence.
Depuis la nomination de Frédéric Gonçalves, l’équipe haïtienne n’a pas les résultats qu’il faut. Et la preuve en est bien grande. Une sélection en manque de réalisme face à un St-Kitts morbide à deux reprises et une défaite sur le fil dans un match contre le Costa Rica, où le nul suffisait pour se qualifier directement pour la Gold Cup. En barrages, avec un groupe privé de certains cadres certes, les Grenadières ont été incapables de s’imposer face au Porto Rico.
La sélection haïtienne fait appel à certaines joueuses qui n’ont pas le niveau, ne représentant que leur école. Leur intégration ne garantissait pas rapidement une bonne alchimie, à une phase cruciale de la qualification. Haïti a une génération qui réalisé des exploits gigantesques ces dernières années. Cette bonne base a cette particularité de s’adapter et la culture de la gagne face à des adversaires moins cotés du foot féminin de la zone comme le Porto Rico.
« Il y a de nouvelles joueuses c’est vrai, mais il faut jouer avec. On manque des joueuses importantes mais… on nous apporte des joueuses, on essaye de faire avec, on est là pour ça », a déclaré Nérilia Mondésir.
Cette réponse de la capitaine n’est pas si énigmatique pour tirer l’essentiel de la réalité du Onze national. Une déclaration qui laisserait croire que l’arrivée des néophytes n’apporte pas grand chose. Le nouveau staff technique essaie d’apporter un nouveau souffle en associant les anciennes avec d’autres jeunes universitaires venant des USA ou le Canada. Mais cette méthode de bosser serait mal vue, il en est de même pour les résultats escomptés.