L’attaquant franco-argentin David Trezeguet a annoncé mardi à Buenos Aires qu’il restait à River Plate malgré des banderoles hostiles lors du dernier match de Championnat d’Argentine, l’accusant de trahison.
Dimanche, avant le match River Plate-Lanus (1-0), au stade Monumental de Buenos Aires, comptant pour la 18e journée de Championnat et auquel, blessé, il n’a pas participé, des banderoles écrites en français indiquaient “Assez de traîtres” ou encore “Retourne en France”.
L’ancien international français, 35 ans, champion du monde 1998, est accusé par les supporteurs d’avoir critiqué l’ancien entraîneur Matias Almeyda, démis de ses fonctions la semaine dernière et remplacé par Ramon Diaz.
Ce que conteste le joueur. “Cela a été un jour très triste (de voir les banderoles dans le stade). La personne qui m’a fait venir à River est (Matias) Almeyda. Notre relation est très bonne et très forte. Ces derniers six mois ont été difficiles, je me sens redevable envers lui”, a réagi le joueur.
Trezeguet a cependant déclaré qu’il entendait honorer ses deux dernières années contrat.
Cette saison, River Plate, de retour en première division, ne compte que 26 points en 18 matches, avec seulement six victoires, un bilan éloigné des objectifs du président Daniel Passarella et qui ne permet pas au club aux 33 titres de champion de lutter pour une nouvelle couronne.
Trezeguet est arrivé à River Plate en décembre 2011 en provenance du club de Bani Yas (Emirats arabes unis), avec lequel il n’a joué que quelques matches. Il a notamment porté les couleurs de Monaco et de la Juventus Turin.
AFP