Par Marc Donald Jean Baptiste
Depuis quelque temps, il est devenu une tendance mondiale que des femmes officient dans certains grands championnats (l’exemple de kylie McMullan 1ère division Ecossaise, Claudia Romani ex mannequin, devenue arbitre en Italie au niveau des compétitions juniors) et en Amérique du sud (l’exemple de Tatiane Sacilotti 1ère division brésilienne). Au niveau de la première division haïtienne, on retient aussi des femmes arbitres comme Judith Ambroise et Johanne Monestine.
On est loin de l’époque où les femmes n’ont pas le droit de voter, ou certaines activités sont interdites aux femmes parce qu’elles sont considérées comme affaires exclusives de l’homme. Aujourd’hui, On est dans le temps où l’on parle d’égalité des sexes, les femmes s’intègrent dans toutes les activités. On est dans le temps où une femme court sur un terrain de football avec 22 poulains qui sont sur ses ordres.
Au niveau de la première et deuxième division Haïtienne, nos reporters à Haïti Tempo constatent la présence de beaucoup de femmes qui officient comme arbitres de ligne ou 4ème arbitre avec tous les risques du métier lors des déroulements de certains matchs en provinces.
Sur 40 Arbitres habilités à diriger les matchs de première division à chaque journée de championnat, nous avons décelé environ 6 arbitres femmes en moyenne dans l’effectif. Un nombre qui nous permet de dire que les femmes sont là en quantité significative pour un sport réputé machiste par plus d’un. Bien que toujours très loin du quota de 30% que réclame la constitution, un jour nous espérons en arriver là. Pourquoi pas !
D’ailleurs, l’arbitrage féminin est très prometteur en Haïti. Certaines d’entre elles ont déjà officialisé dans des matchs internationaux, en référence à Vannette Lapaix, Linda Pierre, Wesline Louis qui ont dirigé des tournois d’éliminatoire de coupe du Monde u-20 féminine en 2014. Avec cette présence de femme remarquée, le football perd un peu son caractère machiste et deviendra encore plus beau, plus attirant aux yeux des spectateurs.