Par Guerby Meyer
Le dimanche 25 octobre prochain aura lieu le premier tour des élections présidentielles et le deuxième des sénatoriales selon le calendrier du Conseil Electoral Provisoire (CEP). Dans tous les medias, les candidats à la présidence ne cessent d’étaler leur programme politique pour le prochain quinquennat; cependant le sport qui un facteur de développement et important dans un pays, est complètement oublié par ces candidats.
L’éducation, l’Agriculture, la Santé, la création d’emploi, l’infrastructure, la chasse à la corruption etc. sont entre autres, les grands axes des candidats pour l’élection présidentielle de 2015, pour certains observateurs, ce sont des paroles sans fondement car, selon eux, ces candidats concernés ne comprennent et ne connaissent pas trop bien ces termes.
Le sport un facteur oublié
Du lundi au vendredi sur les ondes de la radio Vision 2000, Valery Numa, journaliste chevronné, accueil dans son émission à la rubrique ‘’Invité du jour‘’ des candidats à la présidence, depuis l’ouverture de la campagne électorale, de Samuel Madistin à Jude Célestin en passant par Stevens Benoit, Eric Jean Baptiste, Sauveur Pierre Etienne, Charles Henri Backer, le pasteur Chavannes Jeune pour ne citer qu’eux, tous font valoir avec argument à l’appui leur programme pour les 5 prochaines années sans vraiment mentionner même une seule fois, le sport, pourquoi? Même Valery Numa a aussi oublié ce secteur à travers ses questions.
Sans de l’hypocrisie, une grande partie de la population haïtienne aime le sport plus particulièrement le football : dans les familles, les administrations publiques et privées, sur les places publiques il y’a toujours des discutions entre les fans de Messi et celui de Cristiano Ronaldo, entre les fans du Brésil et de l’Argentine et le plus intéressant, depuis plusieurs années elle montre aussi une sympathie pour les Grenadiers, le 8 septembre dernier en est la preuve, un Stade Sylvio Cator acquis à la cause lors de la victoire d’Haïti (3-0) contre la Grenade en match retour de la 3e phase de la Coupe du monde Russie 2018.
Pourquoi nos candidats traitent – ils en parent pauvre le sport ? Pourquoi une législation sportive ne fait pas partir de leur programme? Pourquoi l’Etat et le secteur privé ignorent le sport du pays ? Pourquoi dans le budget de la république, le sport est passé à l’oubliette? Est-ce que la marche du 15 mars dernier organisée par le MJSAC qui a réuni environs des centaines et milliers de personnes à travers les rues de Port – au –Prince n’est pas un exemple concret de l’importance du secteur? Ces questions ne datent pas d’hier et on ne voit pas une réponse immédiate.
Depuis belle lurette, à chaque formation d’un gouvernement, les hommes et les femmes d’Etat ont toujours une préférence pour certains ministères (Justice, Santé, Intérieur, affaire Etrangère, Economie et des finances), selon certains citoyens c’est dans ces ministères là qu’ils peuvent faire des choses louche, la preuve en est bien grande récemment un honorable sénateur de la république a traité de ‘’ kokorat ‘’ le ministère des sports.
Donc on voit comment nos politiciens comprennent le sport jusqu’à date.