Ce samedi, James Marcelin fêtait ses 34 ans. La rédaction d’Haiti-tempo juge nécessaire de parler de l’unique buteur de la sélection nationale en Copa America et d’un des meilleurs milieux récupérateurs haïtiens du 21e siècle. Déjà dans les annales, la personnalité du Saint-Marcois semble être d’une fadeur ennuyeuse et voici quelques choses que vous ignorez sur lui.
James Marcelin est né le 13 juin 1986 à Saint-Marc. Alors qu’il a commencé sa carrière avec le Roulado de la Gonâve à 16 ans, ce longiligne milieu défensif a aidé son équipe à gagner le titre de champion national en 2003, avant de signer au Racing Club Haïtien en 2007. En sélection depuis 2006, il a épaté la galerie et ses performances à la Coupe caribéenne et à la Gold Cup 2007 lui ont permis de parapher son premier contrat à l’étranger chez les Islanders de Puerto Rico. Mais il y a bien des choses que l’on ignore sur l’homme qui a marqué lors de la défaite du Onze national face au Brésil (7-1) en 2016 durant la Copa America Centenario.
1- James Marcelin a joué pour 2 clubs en MLS et non 3
En 2010, James Marcelin a rejoint les Timbers de Portland avec lesquels il s’était engagé alors que ces derniers évoluaient en USL. Une année plus tard, ils ont rejoint la MLS et le Grenadier a participé à 23 matchs. En mai 2012, il a été prêté par la suite au FC Dallas et en 2015 il a signé en faveur du Sporting Kansas City. Avec les Wizards, il n’a joué aucune rencontre, car l’ancien joueur du Roulado a été finalement coupé de l’effectif avant le début de la saison. Le Grenadier est alors ré-engagé par les Strikers de Fort Lauderdale en NASL.
2- La pauvreté en Haïti, sa vraie source de motivation
Comme beaucoup de personnes, grandir dans un pays où les moyens sont difficiles peut être une échappatoire. Mais James Marcelin a toujours cru en sa bonne étoile en partant à la réalisation de son rêve de devenir footballeur professionnel. Aujourd’hui, il ne peut qu’être fier.
3- Un homme gentil et solidaire
La gentillesse est au coeur de ce que donnent les pauvres, les misérables, les méprisés. Elle est le vrai test de la valeur humaine. Et la générosité est encore plus profonde, car c’est une marque de caractère. James Marcelin est de ceux qui se sentent liés par la responsabilité d’aider les plus démunis.
4- Sa joie de vivre d’être parent
Étant d’un naturel joyeux, les enfants vivent la joie de façon très intense, ce qui peut raviver le coeur des personnes qui les entourent. Les parents ont un rôle important à jouer pour leur permettre de simplement vivre cette joie sans la freiner. Marcelin résume donc sa vie aux siens qui sont en retour sa plus bonne satisfaction.
5- Son salaire
Le salaire de bon nombre de Grenadiers reste toujours un mystère et quand on les invitent à en parler, c’est la langue de bois qui surgit. James Marcelin qui évolue au Canada, est pourtant l’un de ceux qui s’expriment avec une entière franchise. Sur Haiti-tempo en avril dernier, le milieu défensif évoluant en Canadian Premier League au FC Edmonton a dévoilé son salaire annuel estimé à 40 000 dollars.