Sous le coup d’une première procédure ouverte en juillet dernier, Gianni Infantino est de nouveau suspecté de “gestion déloyale”, comme révélé par un procureur suisse. Le président de la FIFA fait donc face à une nouvelle accusation.
La question d’accusation ne cesse de ressortir en 2021 dans la sphère du foot. Et cette semaine, c’est le président de la FIFA qui en fait l’objet. Un procureur suisse vient de relever des “indices” selon lesquels Gianni Infantino se serait rendu coupable de “gestion déloyale”, avec un vol en jet privé payé par l’instance du football. Ne faisant pas formellement l’objet d’une enquête, cette nouvelle accusation s’ajoute à la procédure ouverte le 30 juillet dernier contre le numéro 1 de l’instance internationale pour “incitation à l’abus d’autorité”, à la “violation du secret de fonction” et à “l’entrave à l’action pénale”.
« Sur la base des investigations menées » au sujet d’un vol en jet privé entre le Suriname et la Suisse, remontant à 2017. Stefan Keller est d’avis qu’une instruction pénale doit être ouverte pour gestion déloyale », indiquent ses services dans un communiqué. N’étant pas compétent pour ouvrir une telle instruction, le magistrat a transmis ses conclusions au Ministère public de la confédération (MPC), le parquet fédéral suisse.
Président de la Cour suprême du canton d’Obwald, Stefan Keller a été désigné « procureur extraordinaire » à la mi-juillet pour mener les enquêtes portant sur les soupçons de collusion entre la FIFA et l’ancien chef du MPC, Michael Lauber. Ses investigations se fixaient sur 3 réunions secrètes tenues en 2016 et 2017 entre M. Lauber et Infantino, non mentionnées dans les multiples procédures ouvertes depuis 2015 sur le football mondial, dans lesquelles la FIFA est partie civile.