Par Chanata Jean François
La première République Noire fait face à toutes sortes de difficultés‚ économiques‚ sociale etc. Depuis son indépendance datée de plus de 200 ans‚ le pays n’arrive pas à emprunter les voies de développement ; cependant durant 90 minutes‚ les Grenadiers ont pu donner le sourire et la joie à ce peuple malgré ses préoccupations de la vie.
Comme l’avait annoncé Haiti-Tempo dans son article ’’en route pour la Russie 2018’’ La fête était belle au Stade Sylvio Cator le mardi 08 septembre 2015 pour affronter la Grenade (3-0) dans le cadre de la troisième phase des éliminatoires de la Coupe du Monde 2018. Le peuple haïtien a une fois de plus démontré toute sa passion pour ce sport.
Dans une ambiance de folie‚ le pays a oublié tous ses problèmes : le chômage‚ la situation de la gourde face aux dollars‚ l’insécurité‚ les tracas de la rentrée scolaires etc. Mais surtout la crise électorale pour 90 minutes de football, un secteur qui malheureusement‚ les autorités locales ont souvent tendance à négliger.
A part le résultat de la rencontre‚ ces 90 minutes ont été bénéfique pour presque tous les secteurs du pays. Le tourisme et l’ hôtelierie‚ deux activités qui marchent mano à mano, le transport en commun puisqu’ils étaient arrivés de différent quartier de la capitale ainsi que les villes de provinces pour assister à ces 90 minutes. Les petits marchands qui ont vendus toutes sortes de choses: drapeaux‚ bracelets‚ T-shirts‚ boissons‚ nourritures et autres en prélude et pendant les 90 minutes. Le Conseil Électorale Provisoire et le Gouvernement eux aussi s’en ont profité car des manifestations de rue ont été reportées afin de permettre à ces 90 minutes plus les temps additionnels soient une réussite. C’est beaucoup pour une activité traitée en parent pauvre.
Suite à ce constat‚ le sport peut aider à résoudre bon nombre de contrariétés dont fait face le pays. Tout d’abord‚ si les enfants haïtiens pratiquent une discipline sportive cela pourra éviter la délinquance juvénile. Il est un combat contre la pauvreté‚ à titre d’exemple la majorité de nos Grenadiers, il peut être un vecteur de développement. A mesure qu’on participe et qu’on reçoit des compétitions internationales‚ l’État central sera dans l’obligation de doter le pays des infrastructures routières‚ hôtelières et sportives. Le sport c’est aussi la santé plus on le pratique‚ c’est plus qu’on évite de tomber malade.
Finalement‚ le sport est l’un des atouts au progrès de ce pays. Néanmoins‚ au-delà de sa représentation et de sa capacité de réalisation‚ Haïti ne possède pas une législation sportive qui réside son fonctionnement.