Le président d’Arsenal Peter Hill-Wood a reconnu dans la presse britannique de mardi que le club londonien ne pouvait pas lutter sur le marché des transferts avec ses rivaux anglais en raison de ses moyens financiers limités.
“Arsenal a de l’argent, mais il y a une limite (…) Nous ne pouvons pas dépenser 60 millions de livres pour un jouer”, a déclaré le dirigeant au quotidien du soir London Evening Standard.
“A partir d’un certain niveau, nous ne pouvons plus lutter. Je ne crois pas que (l’actionnaire majoritaire) Stan Kroenke va investir les sommes en dollars dépensées par Abramovitch et le cheikh Mansour respectivement à Chelsea et Manchester City”, a-t-il expliqué.
“Il ne croit pas qu’un club doit être géré comme cela”, a-t-il relevé.
Après Nasri, à Manchester City, et Fabregas, à Barcelone l’été dernier, Arsenal a été contraint de céder cet été Robin van Persie à Manchester United qui lui offrait de meilleures conditions salariales.
Au rayon arrivées, Arsenal s’est offert les services de joueurs plus modestes, le Français Olivier Giroud ou l’Allemand Lukas Podolski.
Le président des “Gunners” s’est félicité de l’attitude de son entraîneur depuis 1996 le Français Arsène Wenger: “Heureusement, Arsène comprend cela, il a étudié l’économie de l’université de Strasbourg et il n’est pas stupide, il sait comment un club doit être géré”.
M. Hill-Wood a également apporté son soutien à Wenger critiqué en fin de saison dernière par le supporteurs d’Arsenal alors que le club n’a plus rien gagné depuis la Coupe d’Angleterre 2005.
“Cela m’a écoeuré d’entendre ce que disaient les supporteurs, parce qu’Arsène a vraiment été fantastique, il est toujours fantastique”.
Le président d’Arsenal croit malgré tout son équipe “en bonne position pour viser le titre”: “Pourquoi ne pourrions nous pas être champions ?”, a-t-il conclu.
AFP