Le conflit embrouillant datant environ 30 ans dans la région du Caucase, enclave séparatiste peuplée d’Arméniens mais revendiquée par l’Azerbaïdjan, a connu une aggravation progressive ce week-end; des suites de réactions mutuelles de plus en plus importantes. Une situation difficile pour les internationaux haïtiens évoluant près de la mer Caspienne.
Le clash avec des armes lourdes entre des forces armées azerbaïdjanaises et arméniennes, autour de la région disputée du Nagorny Karabakh, a tourné au carnage ce dimanche. Ces affrontements font sans doute craindre encore la reprise du conflit meurtrier qui avait mis en face les deux nations dans années 90, faisant 30 000 victimes.
L’Arménie et l’Azerbaïdjan, deux anciennes républiques soviétiques du Caucase, se vouent une haine tenace depuis plusieurs décennies du fait de ce conflit territorial. La poudrière du Haut-Karabakh, l’un des plus anciens conflits gelés européens menace donc d’exploser en une nouvelle guerre. Au moins 40 personnes en 24 heures sont mortes et plus d’une centaine ont été blessées au cours de combats entre samedi et dimanche, dans ce terrain séparatiste d’Azerbaïdjan à majorité arménienne, situé entre la Turquie et la Russie.
Ce duel entre ces 2 systèmes politiques que tout oppose laisse planer le doute chez les supporters haïtiens. Avec plusieurs joueurs près du lac Caspien, soit 4, le peuple haïtien a de quoi s’inquiéter. Donald Guerrier (Azerbaïdjan), Jonel Désiré, Jimmy Bend-Alexis et Alex Christian Jr (Arménie) sont dans l’épouvante. Il faut dire qu’Arménie, pays chrétien, a pourtant vécu une histoire tumultueuse depuis son indépendance en 1991. Un État pauvre et enclavé faisant face à un lot de révoltes et répressions meurtrières, ainsi que des scrutins très contestés, sur fond de dérives clientéliste et autoritaire par ses différents dirigeants. De son côté, Azerbaïdjan, terre chiite, un pays qui est sous le contrôle d’une seule famille depuis 1993, doit changer de régime politique.