D’après les informations de nos confrères de l’Équipe, plusieurs clubs français, plombés par la baisse des droits TV, envisageraient l’arrêt de leur section féminine eu égard à la situation délicate traversée.
Depuis de nombreux mois, la crise des droits TV vécue par le football français cristallise les tensions et a mis les clubs de Ligue 1 dans des situations financières complexes. On passe donc à une baisse drastique de leurs revenus. En ce sens, plusieurs équipes pourraient céder ou même arrêter leur section féminine.
Le président de la Ligue de football féminine (LFFP), Jean-Michel Aulas, a alerté le 17 avril dernier quant au risque de voir l’édifice s’effondrer, tant le foot féminin est frappé par les complications liées aux droits TV. L’Équipe affirme que 8 clubs de Ligue 1 et Ligue 2 sont concernés dont Montpellier, Reims, Le Havre, Marseille et Guingamp. Cette démarche a été envisagée par l’US Orléans en fin de la saison écoulée. Mais l’institution qui s’apprête à être rachetée par des repreneurs marocains, a finalement effectué une marche arrière.
Plus d’un tiers des clubs d’Arkema Première Ligue sont désormais à vendre. Des investisseurs américains et anglais ont déjà manifesté leur intérêt. L’équipe havraise, avec un budget de 2 millions d’euros, serait en discussions avec un repreneur local.
Les audiences des matchs diffusés sur Canal+ chuteraient, concernant l’Arkema Première Ligue, et la recherche de sponsors serait peu aisée. En somme, les difficultés économiques du foot masculin, notamment en raison de la baisse de ses droits télé, pouvaient affecter le foot féminin.