Par Marc Donald Jean Baptiste
Désormais, dans le milieu du football Haïtien, l’histoire retenait que la sélection haïtienne a été dirigée un jour par un entraineur Français qui répond au nom de Marc Collat. Après environ 2 ans passés à la tête de la sélection avec un bilan mitigé, aujourd’hui… il n’est plus. Quel profil pour le remplacer ?
À la tête de la sélection depuis 2 ans, Collat pour 19 matchs joués a connu un bilan de 7 victoires, 6 nuls et 6 défaites. Les deux dernières défaites respectivement face au Costa Rica et la Jamaïque « 1-0 » à chaque fois, dans le cadre des éliminatoires de la coupe du monde Russie 2018, revêtent la cause occasionnelle et fondamentale du non renouvellement de contrat de celui qui porte le même nom de l’un des boissons les plus consommés par les haïtiens « kola». Aujourd’hui cet homme qui a fait fantasmer presque tous les haïtiens pendant la Gold Cup 2015 avec ses leçons tactiques imposées aux plus grands de la zone, particulièrement à l’équipe américaine, s’en va. Et la sélection Haïtienne, engagée dans les éliminatoires avec deux défaites de suites devraient continuer à vivre. Qui prendra les rênes de nos Grenadiers ?
Loin des secrets de Dieu, franchement on ne peut pas répondre à cette question en attendant les dirigeants de la fédération Haïtienne de Football de se prononcer définitivement. Mais une chose est sure il faut rester loin de cette tendance qui veut « haïtianisé » l’après Collat ; comme quoi il n’y a qu’un entraineur « Dessalinien haïtien » qui peut refaire l’histoire, comme Antoine Tassy et Jean Yves Philogène Labase l’ont fait en 1974 (senior) et en 2007 (u-17) en participant à des phases finales de coupe du Monde. Mais, combien sont-ils ceux qui ont échoué aussi piteusement avec nos sélections ?
Où est ce qu’on va se dénicher cet entraineur haïtien libérateur ? Dans le championnat que presque tous sont unanimes est à son plus bas niveau ; dans le championnat où un match s’est arrêté parce que l’équipe receveuse n’a pas de ballon (voir l’article Quand les Mirebalaisiens ont pris leurs ballons) Ou du moins aller inventorier un qui brille avec un club en Bangladesh ou en Somalie. Non messieurs, soyons sérieux ! L’autre tendance de la manche qui veut faire croire qu’un étranger ferait mieux parce qu’il en est un. Nous en avons assez déçu de certains entraîneurs venus d’ailleurs. Donc de grâce messieurs les dirigeants !
Après Collat, nous souhaitons avoir un entraineur qu’il soit étranger ou Haïtien qui peut faire fantasmer le public haïtien en regardant jouer sa sélection; qui peut nous permettre de garder les grandes écuries de la zone dans les yeux, à l’image d’un Castelli, d’un Luis Amelio Garcia etc. En gros dans cette situation, l’équipe haïtienne devrait avoir un entraineur-leader avant d’être étranger ou « pitit kay » devrait être compétent et expérimenté. Car en dépit de tout, l’échec de Collat a été aussi dans son incapacité de transcender, de transmettre sur son groupe l’énergie positive adéquate pour gérer les matchs de compétition.