Ce n’est pas un secret, les USA et le Mexique sont les plus grands favoris pour remporter la 16e édition de la Gold Cup. C’est une perception clairement établie depuis le début de la compétition en 1991. Pour preuve, les deux géants de la zone se sont affrontés dans 6 des 15 finales du tournoi. La dernière qui s’est déroulée en 2019 a laissé un goût amer dans le bouche des coéquipiers de Hirving Lozano.
La sélection américaine fera son entrée en matière à la 16e édition de la Coupe d’or ce dimanche à Kansas contre la sélection haïtienne. Cet été, les hommes de Gregg Berhalter sont motivés à l’idée de remporter le titre. Pour eux, il n’y a aucun écart par rapport aux attentes habituelles pour cet événement tant attendu.
” Nous nous concentrons sur la compétition pour remporter ce trophée. Le 1er août, nous voulons jouer la finale et gagner. Nous savons que c’est une tâche difficile et qu’il y a de bonnes équipes dans cette compétition. Nous ne voulons manquer de respect à aucun des adversaires. Mais pour nous, il s’agit de le prendre match par match, de mettre tout ce que nous avons, puis de passer au suivant. Nous pensons avoir un groupe vraiment talentueux, jeune, c’est sûr, mais il y a du talent ici.
En vérité, je pense que c’est bien. Pour moi, il vaut mieux que les gens disent que nous ne sommes pas favoris. Pour nous, je pense qu’il n’y a pas beaucoup de pression dans ce cas, sinon nous ne sommes pas les favoris. Mais je peux dire que chaque personne dans ce camp ici avec nous pense que nous devons le gagner. C’est pourquoi nous sommes ici : pour gagner la Gold Cup, pour se venger du Mexique pour la dernière Gold Cup “, a déclaré l’ailier Paul Arriola en conférence de presse.
Les Américains savent avant tout qu’il faut qualifier de ce groupe B qui contient Haïti, le Canada et la Martinique. Mais la plus grande rivalité est partagée avec les Mexicains. D’ailleurs ils ont joué ensemble dans 4 des 7 dernières finale, et depuis 1991, il n’y a qu’une seule des 15 finales où aucune de ces deux sélections ne s’est présentée.
Après avoir remporté la dernière édition en 2019, El Tri fait figure de grand favori pour cet été malgré l’absence d’Andrés Guardado. C’est principalement dû au manager Gerardo “Tata” Martino qui a choisi une équipe composée principalement des joueurs évoluant au plus haut niveau, par rapport à son homologue américain Gregg Berhalter donnant à plusieurs de ses stars européennes comme Weston McKennie et Christian Pulisic une pause avant le calendrier intense des qualifications pour la Coupe du monde, prévues pour les prochains mois.