Devenue coach-assistante des sélections nationales Haïtienne pour épauler Shek Borkowski, Mariana Brito, ancienne joueuse professionnelle Brésilienne, nous a accordé une interview dans laquelle elle nous parle de son début dans le domaine du coaching, ses modèles, son plan pour les Grenadières et sa collaboration avec l’entraineur principal depuis tantôt une semaine.
Actuellement en compétition avec l’équipe haïtienne féminine des moins de 20 ans qui, dispute la coupe caraïbe de cette catégorie au Stade Sylvio Cator, la nouvelle entraîneur-adjointe du bicolore national s’est dit impressionnée par les compétences tactiques des jeunes Haïtiennes et pense que l’avenir du football féminin est assuré.
HT : Pour commencer cet entretien, pouvez-vous vous présenter en quelques mots?
MB: Mon nom est Mariana Brito, je suis née et j’ai grandi au Brésil où le football n’est pas seulement un jeu, mais aussi une religion. Alors, naturellement, je trouvais la balle à mes pieds depuis mon plus jeune âge (11 ans). Je jouais jour et nuit avec mes voisins dans les rues. Ma carrière a progressé et j’ai eu l’occasion de jouer au football professionnel au Brésil.
HT : Comment avez-vous débuté dans le domaine du coaching?
MB: J’adore regarder le football et en tant que joueuse je voulais acquérir plus de connaissances sur le plan tactique, je cherchais toujours mes entraîneurs pour des conseils sur des phases de jeu. J’ai eu des entraîneurs incroyables qui ont compris ce beau jeu et qui m’ont inspirée à devenir coach.
HT : Qui sont vos modèles?
MB: Mes entraîneurs préférés sont Carlos Osorio (Mexique) et Sampaoli (Chili) je les aime pour leur sens de l’innovation et leur potentiel. Ils ne cessent jamais d’étudier le jeu.
HT : Comment sont vos relations avec Shek et le reste du staff technique?
MB : Je suis très heureuse de travailler avec Shek, c’est un coach génial. Il ne nous enseigne pas comment jouer au football, mais comment jouer en équipe. Je suis vraiment honorée d’avoir l’opportunité d’y contribuer.
HT : Quels défis aimez-vous relever à ce nouveau poste?
MB: Il est toujours difficile pour les entraîneurs de faire jouer une équipe la façon dont ils veulent ; cependant, j’ai confiance en moi et mon staff pour relever ce défi.
HT : Vous êtes avec l’équipe depuis une semaine, quelles sont vos impressions jusque-là sur les joueuses?
MB: J’ai été surprise de leurs compétences tactiques. L’avenir du football féminin haïtien est assuré. Elles sont fières de représenter leur pays sur le terrain. En tant que coach, c’est étonnant de voir ça, ces filles sont des combattantes.
HT : Aucune d’entre elles ne vous impressionne jusqu’à maintenant ?
MB: J’ai des joueuses incroyables, chacune joue un rôle important dans cette équipe, on ne cherche pas des stars mais un jeu collectif. Personne n’est supérieur au reste du groupe.
HT : Avez-vous des conseils pour celles qui veulent devenir coach comme vous?
MB: Mon conseil serait de garder l’amour pour le jeu et le reste suivra. Gagner n’est pas tout, mais aussi le développement des joueurs (ses).
HT : Merci beaucoup Mariana !
MB : Merci !
(Propos recueillis par Benson Petit-Clair pour haititempo.com)