La “pop-star” du football anglais David Beckham est arrivée jeudi à Paris où il devait s’engager dans l’après-midi pour un dernier défi au PSG, leader de la Ligue 1, avant de mettre un terme à 37 ans à une carrière lucrative et riche en succès.
En début d’après-midi, le joueur est arrivé à l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière de Paris, où le PSG fait habituellement passer les visites médicales à ses futures recrues, dont il est ressorti à 15h15 souriant et détendu sous les applaudissements du personnel et de quelques supporteurs a constaté un journaliste de l’AFP.
L’hiver dernier, l’ancien capitaine de l’équipe d’Angleterre (115 sélections) avait déjà failli signer à Paris mais, après un long feuilleton, il avait finalement décliné un salaire estimé à 800.000 euros mensuels et choisi de rester à Los Angeles, après avoir consulté sa famille et notamment sa médiatique épouse, l’ancienne Spice Girl Victoria Beckham.
Cette fois-ci, l’affaire est vraiment conclue, selon les médias britanniques et français.
La chaîne française BeInSport, qui diffuse les matches de L1, évoque “un contrat de six mois”, d’autres médias une possible année supplémentaire en option.
Son directeur sportif, Leonardo, contacté par l’AFP, n’a en tout cas pas démenti l’information.
“Une marque”
Avec “Becks”, le “Qatari SG” enrôlerait une figure du show-biz, une tête d’affiche adulée en Asie, qui lui ouvrirait de nouvelles perspectives marketing dans cet endroit de la planète. Et que l’ex-numéro 7 de Manchester United (1992-2003) ne soit plus que l’ombre du joueur qu’il était quand il a remporté la Ligue des champions avec les Red Devils en 1999 importerait peu aux nouveaux décideurs du PSG.
“Il est plus qu’un joueur, c’est une marque, une pop-star”, avait déclaré à son propos Leonardo, en septembre 2011, en lui faisant un premier appel du pied.
Le Brésilien avait lui-même dirigé le joueur anglais à l’AC Milan lors du deuxième prêt de l’Anglais du Galaxy, club de Los Angeles d’un championnat nord-américain peu relevé, début 2010.
“Ca n’est pas encore officiel. Donc si c’est le cas, c’est une très, très bonne chose par rapport à l’exposition médiatique de la Ligue 1”, a pour sa part estimé jeudi le sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps.
“C’est un joueur dont la personnalité dépasse le cadre du foot, comme Zlatan Ibrahimovic. Hors de nos frontières, ça donne une visibilité plus importante à notre championnat”, a-t-il ajouté.
Beckham, star des tapis rouges et des soirées mondaines des derniers endroits chics du globe avec sa femme Victoria, n’a plus ses jambes de 20 ans, mais il peut encore dépanner dans le couloir droit. Et son expérience au Real Madrid (2003-07) montre qu’il ne déstabilise pas un vestiaire quand il est sur le banc.
Hamsik dans le viseur
Après les venues de Zlatan Ibrahimovic et Thiago Silva l’été dernier, puis du jeune espoir brésilien Lucas en janvier, ce serait un nouveau gros coup pour le nouveau riche du football français, qui a dépensé plus de 200 millions d’euros en transfert depuis son rachat par un fond d’investissement du Qatar (QSI) il y a deux ans.
Le club parisien a convoqué une conférence de presse à 17h00 au Parc des Princes en présence de son président, Nasser Al-Khelaifi, et de “Leo”.
Le milieu de terrain au pied droit d’une précision diabolique était sans club depuis l’annonce de son départ du LA Galaxy, après cinq saisons et demie aux Etats-Unis conclues sur un deuxième titre de champion national.
Il avait alors déclaré vouloir se lancer un “dernier défi” de joueur avant de prendre sa retraite et de revenir aux Etats-Unis, où il aura la faculté contractuelle de devenir propriétaire d’une des franchises de la Ligue nord-américaine.
Ces derniers jours, il s’entraînait en Angleterre avec Arsenal, pour se maintenir en condition physique.
En plus de l’Anglais, le PSG cherche aussi à faire venir une autre recrue avant la fermeture du mercato ce jeudi à minuit, Marek Hamsik, 25 ans, de source proche du club.
Le milieu offensif slovaque de Naples retrouverait à Paris son ancien partenaire Ezequiel Lavezzi, arrivé cet été dans la capitale en provenance du club italien. Le troisième homme du trio napolitain, l’Uruguayen Edinson Cavani, est aussi dans le viseur parisien, mais pour l’été prochain.
Depuis le début du mercato, le PSG avait surtout dégraissé avec les départs de Guillaume Hoarau à Dalian Aerbin (Chine) et Nene à Al Gharafa (Qatar), ainsi que les prêts de départs de l’Uruguayen Diego Lugano à Malaga (prêt) et d’Adrien Rabiot, jeudi, à Toulouse.
AFP