Le Real Madrid a arraché l’égalisation à domicile face à Dortmund (2-2) grâce à un coup franc de Mesut Özil sur le gong, au terme d’un match où les Madrilènes ont terriblement souffert face à des Allemands incisifs en attaque, puis solidaires en défense, pour la 4e journée de la phase de poule de la Ligue des Champions.
Ce match nul reste toutefois un bon résultat pour le Borussia qui continue de mener les débats dans le groupe D avec 8 points, suivi par un Real (7 points) qui sera passé mardi tout près de la contre-performance.
En dépit d’une deuxième période à l’avantage des Espagnols, les doubles champions d’Allemagne auront montré plus de mordant que des Madrilènes débordés par la vitesse de contre de leurs visiteurs.
Mais Mourinho, qui aura joué son va-tout dans les ultimes instants de la rencontre, passant à une défense à trois avec l’entrée de Kaka, aura été sauvé par un coup de patte magistral d’Özil sur coup franc (89).
Auparavant, les Espagnols avaient été pris au jeu des excellentes combinaisons des hommes de Klopp qui ont su parfaitement exploiter les qualités aériennes de Lewandowski, point d’appui sur les deux buts allemands, signés Reus (28) et Arbeloa contre son camp (45).
Le Real était pourtant mieux entré dans la partie que son adversaire, Di Maria ne tardant pas à alerter Higuain qui obligeait le gardien Weidenfeller à une sortie acrobatique (2).
Mais très vite, les débats s’équilibraient et les pertes de balle que Mourinho avait dit redouter avant le match faisaient le jeu des Allemands.
Une passe de Varane interceptée au milieu du terrain bénéficiait ainsi à Schmelzer qui obligeait Casillas à un premier arrêt (10). Puis Grosskreutz testait lui aussi le portier allemand, bien servi en retrait par Götze (14).
Dans ce bras de fer, le Real peinait à être aussi incisif que son vis-à-vis. Ronaldo manquait ainsi une tête seul face à Weidenfeller alors qu’il avait été magnifiquement servi par Higuain (22). Plus tard, l’ailier portugais, décidément dans un mauvais jour, allait aussi se montrer hésitant sur une belle ouverture de Varane (43).
Sentant le Real à portée de tir, Dortmund insistait et se voyait récompensé: Reus savait parfaitement exploiter une bonne remise de la tête de Lewandowski et ajustait Casillas en pleine course (0-1; 28).
Les Blancs, sonnés, s’évitaient toutefois de gamberger en revenant rapidement au score. A la suite d’un corner mal dégagé, Özil, déjà lui, centrait pour Pepe au second poteau et la tête du Portugais se logeait sous la barre de Weidenfeller (1-1; 35).
Mais juste avant la pause, le Borussia revenait à la charge. Aux mêmes causes, les mêmes effets: Lewandowski gagnait son duel de la tête, Grosskreutz lançait Götze dans l’axe et sous la pression du feu follet, Arbeloa marquait malencontreusement contre son camp (2-1: 45).
Après la pause, le Real, transfiguré par les changements – Higuain laissait sa place à Callejon et Modric était désavoué au profit d’Essien – offrait enfin un autre visage. Callejon, notamment, auteur d’une bonne entrée, se voyait refuser un but pour un hors-jeu extrêmement serré (47).
Le Real ne parvenant pas à trouver l’ouverture, Mourinho tentait alors le tout pour le tout en lançant Kaka à la place d’Arbeloa. Après une passe millimétrée de Di Maria, Ronaldo tenait une première balle d’égalisation au bout du pied, mais le Portugais échouait sur Weidenfeller. Puis Grosskreutz sauvait sur sa ligne.
Finalement, Özil évitait un faux pas fâcheux au Real en arrachant l’égalisation sur coup franc.
AFP