Par Douby Jean
L’aventure se boucle sur une note négative pour la sélection haïtienne qui a mordu de la poussière contre le Danemark ce mardi. Durant tout le parcours, les Grenadières n’ont fait qu’empiler les défaites. On a été complètement à côté de la plaque.
Dorénavant, le football reste l’unique symbole qui puisse déposer un joli sourire sur lès lèvres des supporteurs haïtiens. C’est surtout grâce au sport qu’on arrive à se retrouver sur la même table que les grandes nations. Une source de fierté. Après la qualification, certains croyaient que la sélection allait forcer le destin mais tout est parti en vrille.
Pour trois matchs disputés, les Grenadières ont souvent connu des défaites liées à des fautes concédés dans la surface. Sur 4 buts encaissés en 3 rencontres, 3 ont été inscrits sur pénalty. Cette pilule est plus que difficile à avaler. De plus, elles n’ont pas réussi à concrétiser la moindre action malgré notre armada offensive. Avec certaines joueuses n’étant pas à la hauteur de leur tâche, on ne pouvait espérer mieux.
Nicolas Delépine est le numéro de l’encadrement technique de la sélection haïtienne. Visiblement, il n’a pas été à la hauteur de la compétition avec des choix les uns les plus critiqués que les autres. Il ne suivait pas le rythme de l’équipe. À chaque fois que les joueuses se défonçaient, on dirait qu’il avait d’autres chats à fouetter.
Les changements en disaient long sur l’entraîneur qui n’a pas pu aider Grenoble à conserver sa place en 2e division française. Il n’a jamais osé tout en sachant que l’équipe est bourrée de talents. À chaque fois que l’équipe necéssitait de marquer, il faisait rentrer des défenseurs. Ce fut le cas face à la Chine et encore contre l’Angleterre. L’esprit conservateur du technicien a tout gâché.
Pour disputer une Coupe du Monde, il faut de bons éléments qui sont prêts à se défoncer. Par ailleurs, il faut également un coach qui connaît en profondeur son groupe et qui peut prendre des risques quand il le faut.