Par Childo Geffrard
Quelques jours après la qualification du club brésilien de Chapecoense pour la finale de la Copa Sud-americana, l’entraineur de cette formation, Caio Junior qui, est parmi les victimes après le crash de l’avion qui transportait l’effectif du club en Colombie ce mardi, avait déclaré qu’il mourrait heureux s’il s’éteignait après avoir obtenu ce billet combien important pour l’équipe.
Seule une poignée des 81 personnes à bord de l’appareil a survécu à l’accident qui s’est produit près de Medellin, une ville colombienne. Le bilan fait état de 76 morts. Deux joueurs et trois autres personnes auraient été parmi les survivants.
L’entraineur de 51 ans, Luiz Carlos Saroli dit Caio Junior, a fait une déclaration comme s’il a pressenti ce qui l’attendait après s’être qualifié pour la grande finale face à San Lorenzo, le club Argentin, en demie.
«Si je meurs aujourd’hui, je mourrai heureux,» a-t-il lâché après le match nul (0-0) contre San Lorenzo en demi-finale retour synonyme de qualification pour la finale.
Caio Junior était revenu au Brésil, son pays natal cette année après avoir quitté Shabab, club de l’Emirats Arabes Unis à la fin de la saison 2015-16. Il a entrainé plus de 15 clubs dont Botafogo, Palmeiras, Gremio et Al-Jazira. Il laisse ses fils Matheus et Gabriel Saroli, et sa femme Adriana Mânica Saroli.