Par Childo Geffrard
L’état scabreux et sale des terrains de la plupart des clubs en championnat national de D1 génère les jugements négatifs. Après des analyses sur le métier difficile des arbitres, la montée des arbitres féminines, dédain des chaines de TV, nous avions soif de toucher un autre point important à savoir certains terrains troués et défavorables en championnat national de première division.

Chaque saison toujours les mêmes médisances et critiques sur la situation malsaine des terrains en D1. Ces propos désavantageux s’élèvent tout à coup. Ils reviennent cette année à ceux de Pignon, Gros Morne, Petit-Goave, Grand-Goave, la Gonâve, Léogane et Gonaïves. Le dernier cas est le plus ennuyeux et soporifique: Le Parc Sténio Vincent stagne, alors qu’il reçoit des matchs de D1 cela fait un bail, il a connu la récession et la montée du Racing des Gonaïves en élite du foot haïtien dans le même état. Une remarque que le regard porté aux modalités des terrains n’est pas raisonnablement pris en compte.
Parmi 20 clubs qui se battent pour le titre cette saison, certains jouent sur un terrain couvert de gazon, les autres se pavanent sur des espaces défavorables, sans clôture, couverts de petits grains de sable qui empêchent une bonne circulation de balle et qui peuvent érafler les acteurs. C’est un manque de décence pour nos joueurs qui se prétendent professionnels.
Un terrain ça se soigne!
Selon la loi # 1 du football, tous les matches de football professionnel de haut niveau et les matches internationaux et nationaux majeurs doivent être disputés sur un terrain de jeu de 105 x 68m comme dimensions idéales. Sinon la longueur réglementaire est une fourchette entre 90 et 120m, et la largeur entre 45 et 90m, tel n’est pas le cas du Parc Sainte-Thérése de Pétion-ville. Les rencontres peuvent être disputées sur des surfaces naturelles ou artificielles conformément au règlement de la compétition en question.
Les surfaces naturelles ou artificielles doivent être de couleur verte. Des lois à ce qu’il paraît qui ne sont pas applicables en Haïti avec des terrains comme les Parcs suivants: Saint-Joseph de Pignon, Jacques Rolland Abdalah, Ferus de Grand-Goave, Sténio Vincent des Gonaïves, Anglade de Petit-Goave et Tony Wolf de la Gonâve.

On sait qu’il existe des gradins sans chaises sous forme de petites marches et des gradins avec chaises en championnat national de D1. C’est vraiment bizarre de voir des spectateurs restent debout pour assister aux matches, le cas du Parc Notre Dame de Vapor d’Ouanaminthe malgré, son grillage et le Parc Hendrick de Four-à-chaud. Ce dernier possède une clôture non constituée de murs mais, plutôt barrées par des bâches.
On peut aussi mentionner le comportement moyenâgeux des supporteurs parfois, sans l’accompagnement sécuritaire après un but ou à la pause qui envahissent l’espace du jeu.
Est-ce le seul pays où l’on nie la loi # 1 du foot?
Nos joueurs bénéficieront-ils des terrains confortables aux normes de la FIFA?
Des interrogations qui vont susciter l’opprobre de nos chers dirigeants, qui sont responsables de la situation actuelle du foot Haïtien dans tous les plans.