Dans deux jours, la sélection haïtienne de futsal débutera sa campagne qualificative pour le Mondial FIFA 2021. Sauf que le parcours est semé d’embûches avec les oppositions contre le Costa Rica et le Canada en phase de Groupe. Le sélectionneur national Alexandre Kénol a tout dit à la Rédaction d’Haiti-Tempo ce samedi dans une entrevue.
La délégation haïtienne s’installe bien déjà à Radisson Hôtel de Guatemala City dans l’optique de disputer le tournoi de la CONCACAF, qualificatif pour la Coupe du monde de la FIFA qui aura lieu en Lituanie en septembre 2021. Nommé à la tête de l’équipe haïtienne, Alexandre Kénol revient sur cette opportunité qui lui a été offerte avec un brin de fierté.
“C’est un grand honneur d’être celui qui va diriger la sélection haïtienne aux éliminatoires de la Coupe du monde de futsal. Ce genre de chose ne se présente pas chaque jour. Et moi j’ai cette opportunité assez jeune. J’en suis très fier. Il est vrai que je suis né à Montréal, mais j’ai toujours été très proche de mes origines. Je voulais toujours trouver une manière de donner ou démontrer mon support dans quelques choses. Et voilà l’occasion du tournoi de futsal est arrivée. Aujourd’hui je suis très fier. C’est un honneur que je ne prends pas pour acquis, pour moi c’est grand. C’est la famille, mon fils, mes ancêtres, c’est toute la communauté.”
Avec les restrictions et difficultés liées à la Pandémie de Covid-19, la tâche a été non sans peine pour l’ancien membre du staff technique de l’équipe canadienne de futsal. Heureusement les Grenadiers connaissent l’importance de la compétition et l’attente de toute une communauté.
“On a un groupe très conscient de l’opportunité que l’on a de faire sourire les gens. Cela a été un chemin sineux, on est très content d’être là. Les joueurs sont dans un bon état d’esprit.”
Pour arracher son billet pour la plus grosse compétition mondiale, la sélection nationale devra d’abord éclipser les Ticos de Costa Rica, étant champions en titre qui représentent un véritable épouvantail, avant de faire face au Canada. Tout reste à faire dans les salles selon l’ancien directeur technique du Shamrocks de Deux-Montagnes.
“Le Costa Rica et le Canada ont un plus gros programme de futsal que nous, plus de budget. Les Costaricains sont les champions en titre, ce sera donc une grosse bataille. Les Canadiens travaillent depuis de nombreuses années au futsal, et 5 ans activement. Ce sera deux adversaires de taille en face de nous. On s’attend à de très bonnes oppositions. On est le petit poucet du groupe. On connait notre rang et sait ce qu’on peut faire. On va le montrer dans la salle.”
À noter, les Grenadiers affronteront l’équipe costaricaine le 3 mai, avant de se frotter à son homologue du Canada le jour suivant.